Alger.
Derrière les murs de sa maison, de sa prison, une adolescente. Cachée, claustrée, bridée. Parce que la religion. Et pas que.
C'est un livre d'une violence terrible. Dans les mots. Dans les émotions. Sur la haine de soi, de la femme, ce corps qui porte la vie et rien que ça. Les métaphores autour du vagin, les termes employés sont percutants, tranchants, font mal. Parce que je suis une femme peut-être... J'espère que non, j'espère que les hommes qui ont lu ce livre l'ont ressenti aussi.
Dans ce recit, le temps est aboli. Les liens aussi, la père est bourreau, la mère criminelle, la sœur piégée, en prison elle aussi. Puisque la prison c'est leur corps.
Au-delà de l'aspect religieux, féministe, la question se pose de la transmission. Ce qu'on laisse à nos enfants de traditions, de convictions. C'est quelque chose de très fort dans ce livre.
Très fort.
Rien d'autre à ajouter.
Intense
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