Le portrait de dodo…😴

Je dois avouer que je voulais lire ce livre depuis un bon bout de temps - un classique ma foi. N’ai-je pas été surprise par ce livre vieux de plus d’un siècle, retrouvé dans le garage de mon grand-père. Avec émotion, n’ai-je pas décidé d’enfin prendre ce roman à deux mains et le lire. Mais l’expérience fut périlleuse. Après avoir jalonné parmi d’autres œuvres contemporaines (Annie Ernaux, Beigbeder et son « L’amour dure trois ans », que je n’ai pas terminé - soyons sérieuses un moment, même si ses palabres m’ont fait ricaner deux minutes sur la plage, le mec a un sérieux souci quand même). Bref, j’ai enfin terminé cet Oscar Wilde, et je ne m’attendais pas du tout à ça. J’ai trouvé ça long, par moments insipide car très lourd dans les descriptions et la blablaterie jargonnante de ces Messieurs Lord Henry et Dorian. En revanche, malgré le sexisme déplorable tout au cours de cette lecture, « Le portrait de Dorian Gray » reste un beau classique comme on les aime. Et une grande leçon d’humilité.