Lecture à double sens

Et si un jour, les animaux en avaient assez de nous, les humains ? Problématique à la limite de la dystopie non ? Dans un monde apocalyptique… non bien sûr c’est une blague. Dans ce roman facile à lire, mais plus difficile à analyser, j’ai retenu deux axes qui me semblent cohérents. Le premier est le plus courant, et les parallèles sont claires entre la hiérarchie entre les animaux présentée dans le livre, et celle « régulant » notre société humaine. Les politiques, les leaders, sont comparés à des cochons passant leur temps à dicter des règles, mais aussi à les modifier selon leurs convenances. Une analyse cynique et caricaturale, d’accord. Mais si le sens était plus profond que ça ? Si le but de ce livre était en fait de nous dire que peu importe l’espèce dominante sur cette planète, le pouvoir les rendrait avide d’encore plus de domination ? Peu importe les dégâts tant que les leaders ne sont pas sacrifiés ? J’aime les romans ayant plusieurs axes de réflexion. Celui-ci en fait partie et peut être mis en corrélation avec beaucoup de sociétés à travers le monde d’aujourd’hui. Il peut aussi nous prévenir du danger de laisser trop de pouvoir à ceux déjà au sommet de la hiérarchie. À méditer……