Mon pauvre Werther, que l’amour ne s’est joué de toi, que n’as-tu joué trop près du feu.
Goethe délivre une uchronie, ce qui aurait pu advenir de lui s’il avait fait d’autres choix.
Figurant le romantisme allemand, ma récente lecture d’Hypérion par Hölderlin lui donne un écho plus retentissant encore.
Werther, c’est l’homme tragique par essence. Tiraillé entre deux milieux, entre deux villes et surtout déchiré par cette femme.
Rester, et souffrir le supplice de Tantale ; partir et souffrir de l’absence de l’être aimé.
Werther y donnera la seule solution que l’homme entreprend face à l’absurde (croit-il).
Le style épistolaire donne une force plus grande encore au récit qui ne peut qu’émouvoir d’un tel absolu.
Tragédie romantique
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