Surtout, ne pas trop ressentir, ne pas trop s'investir, ne pas s'émouvoir outre mesure. Rester à distance, la vie l'amour la mort l'espoir, tout ça c'est compliqué et ça fait mal. Tant pis, c'est triste, c'est comme ça.
Ça a commencé comme ça, et ça a fini comme ça.
La résignation est absolue mais conciliante, la misanthropie totale mais douce, et la lâcheté essentielle. Juste quelques désirs animaux par ci par là. Tout ce que Bardamu fait pour s'éloigner de nous, Céline nous le renvoie en pleine figure, malgré lui peut-être. On vit intensément l'éloignement à la vie. Finalement, Céline n'a de la tendresse que pour petit Bébert, et c'est tout.
Et ne parlons pas du style. Non. Personne n'écrit comme ça, personne n'ose.
Voyage au bout de la nuit
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