C'était pourtant vendeur...

Un homme, écrivain incapable de terminer un livre, qui se laisse facilement distraire et travaille bien moins qu'il n'en avait l'intention. Cet homme a une mère qu'il a souvent au téléphone mais qu'il n'est pas allé voir depuis... longtemps. Et il écrit des histoires dans des histoires lui-même étant personnage d'une histoire dans une histoire... sur le papier ça à l'air tentant. Mais, quitte à imbriquer des histoires dans des histoires, ça serait bien que les seuls points de différence entre toutes ces histoires ne soient pas juste les noms des personnages. Sinon c'est du pareil au même. Ça n'est pas déroutant pour un sou, ça n'est même pas passionnant. D'ailleurs, le personnage avec lequel on commence le roman, s'appelle quasi pareil que l'auteur et il en va de même pour tous ses avatars, avec juste quelques lettres qui varient dans le nom. Sa mère, parlons-en, car le séjour chez elle, ces 3 jours, est censé être le point d'orgue de l'histoire. Eh bien... non, pas d'investissement émotionnel, rien. Il faut dire qu'il en parle peu de sa maman sauf pour dire qu'il serait peut-être temps d'aller lui rendre visite, puis de se trouver des excuses pour ne pas y aller. Qu'à cela ne tienne, mais, le point d'orgue perd en intensité malheureusement. Limite si je ne le suis pas davantage investie auprès des ses maîtresses qui sont des personnages plus travaillés, peut-être même les plus travaillés du récit. Ça n'a pas été une bonne lecture, je me suis ennuyée et je ne suis allée au bout que parce que le livre comporte peu de pages. Je ne comprend pas l'engouement pour cet auteur.