Ce texte écrit en 1933 nous plonge tout de suite dans la vie des avant-gardes picturales et littéraires du début du XXème siècle à Paris.
On y fait des rencontres en atelier avec Picasso, Derain et Matisse au début de leur carrière, on y voit Alice et Gertrude chez le galeriste Vollard acheter des Cézanne, des Matisse et des Picasso en quantité et pas cher.
On croise aussi Henri-Pierre Roché, Isadora Duncan, Braque, Valloton, Max Jacob et Apollinaire, Marie Laurencin et Erik Satie, William James et Bertrand Russell, Félix Fénéon, le douanier Rousseau et André Salmon, Jacques-Émile Blanche et bien d'autres encore, mais pas Proust.
Même les seconds rôles furtifs nous parlent, comme cette Édith Sitwell (p. 142) qui n'est autre que la soeur du romancier Osbert Sitwell (qu'on retrouve p. 248), auteur d'un beau roman oublié (L'homme qui se perdit lui-même, 1923), ouvrage devenu introuvable aujourd'hui.
Après guerre, on voit apparaître Sylvia Beach et Adrienne Monnier, Valéry Larbaud et Tristan Tzara, Ezra Pound et Sherwood Anderson, Djuna Barnes mais pas James Joyce, Hemingway et William Carlos William.
On pourrait continuer ainsi cette liste fascinante : on comprend que ce livre nous promène dans toute une époque agitée de la vie littéraire et picturale et c'est passionnant.
Alice au pays de Gertrude
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