J’apprends en écrivant ces lignes que le livre est réputé difficile et pompeux. J’avoue ne pas trop comprendre, la plupart des chapitres m’ont paru ténus, clairs, lisibles, et pour tout dire souvent fascinant, parfois poétiques (les haïkus, la nourriture, les paquets…).
Tout au plus pourrait-on reprocher une forme de fétichisation du « pays que l’on appelle ici le Japon » : constante opposition entre l’Orient et l’Occident, globalement nous faisons tout mal et eux tout bien etc. Mais ce coté un peu énervant de Barthes est contrebalancé par la pertinence de son propos, et par sa capacité merveilleuse à tout ramener à ce sacro-saint affrontement signifiant/signifié, et à l’écriture.
L'empire des signes
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L'empire des signes
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