Lecture mitigée, intrigue prévisible

Nuit de la Saint-Jean, en Suède. 3 étudiants se font tués. L'assassin organise un plan macabre pour faire croire qu'ils sont toujours en vie quelque part en Europe. Quelques temps plus tard, en août, l'inspecteur Kurt Wallander découvre un collègue policier abattu chez lui d'un coup de fusil au visage. Que s'est-il passé ? Ma lecture est mitigée. J'ai bien aimé l'écriture de l'auteur et les réflexions humaines du héros. Cependant cela manquait d'émotions et de suspens. Le roman est écrit du point de vue de Wallander. Peu de place est laissé aux victimes et à leurs familles hormis pour le passé de Svedberg le policier abattu qui est central pour l'enquête. Du coup je trouve qu'il manque de l'émotion et de l'empathie. Je n'ai pas ressenti de compassion des policiers envers leurs victimes malgré qu'il est écrit à plusieurs reprises qu'ils doutent de leur motivation pour leur métier de plus en plus dur. Le héros est très voire trop occupé avec la découverte de son diabète qui le fait boire des litres d'eau et uriner. Ça en devient lourd surtout que ça n'apporte pas grand chose. J'ai trouvé l'avancée de l'histoire longue et prévisible. Wallander a plusieurs temps de retard sur le tueur ce qui pourrait le rendre humain mais en fin de compte pour des lecteurs aguerris de livres policier l'enquête est vite résolue. Je sais que Henning Mankell est très apprécié pour son œuvre malheureusement ce roman ne m'a pas convaincu.