bilakaifa- 24/12/2021

Et Joyeux Noël !

Nous sommes le vingt-quatre décembre, le jour du réveillon de Noël, et je viens tout juste de quitter l’univers de HeartStopper. Plus précisément, le Noël de la famille Spring. C’est donc, habillé de mon costume pour les fêtes que je vais rédiger cette critique avant d’aller, moi aussi, fêter le réveillon. Dans cette nouvelle, nous retrouvons chaque membre de la famille de Charlie. Nous aurons droit au point de vue de Tori, sa sœur ainée de seize ans, mais aussi d’Oliver, son petit frère de sept ans. Nous serons bien évidemment aussi dans la tête de notre petit Charlie. Le Noël de la famille Spring porte un petit poids en plus cette année : les troubles alimentaires de Charlie. Celui-ci suivant une thérapie, afin d’aider à surpasser ce trouble, se retrouve stressé par le fameux repas de Noël. Mais lorsqu’on est une famille, il n’est pas simple de cohabiter et d’agir de la bonne façon auprès de ceux qui ont des maladies mentales. Bien évidemment, en plus du stress qu’engendre le dîner, il n’est pas aisé de gérer la curiosité du reste des invités qui peuvent manquer de tact. Dans cette nouvelle, nous découvrons Tori, inquiète pour son petit frère et à l’affut de ceux qui ne se rendront pas compte du malaise qu’ils peuvent créer. Un jeune homme gay aux troubles alimentaires dans une famille quasiment parfaite est souvent l’un des thèmes de conversation le plus abordés. Seulement, Tori ne sait pas comment agir avec lui afin qu’il puisse se sentir bien et en toute sécurité et leurs cousines vont vite aborder les sujets qui indiscrets. Petit à petit, Charlie va se sentir oppressé par les questions et remarques déplacées de sa famille. Le vase se remplit et il finit par, finalement, craquer et se disputer une énième fois avec sa mère. Charlie s’enfuit se réfugier chez Nick, son petit ami, au regret de Tori qui se retrouve seule au milieu de ses cousines qu’elle ne porte pas dans son cœur. C’est trempé de la tête jusqu’aux os, que Charlie retrouve son petit ami, Nick. La famille de celui-ci n’est pas du genre à faire les choses à moitié, la fête bat son plein ! Avec beaucoup d’amour, Nick va progressivement amener son petit ami à lui raconter ce qu’il ne va pas et, ensemble, ils vont trouver une solution à ce jour plutôt « pourri », comme dirait Charlie. Dans tout ça en découle un Noël quelque peu agité et stressant. J’aime l’idée que la maladie du trouble alimentaire soit bien présenter dans cette nouvelle, nous n’y voyons pas que le point de vue de Charlie, mais aussi celui de son entourage qui peut potentiellement avoir du mal à cerner ses besoins. Aussi, nous vivons dans une société ou tout est drôle et grave à la fois. Nous n’avons plus de juste milieu, nous ne faisons plus attention à nos mots (maux, également) et Alice Oseman montre une nouvelle fois à quel point ceci peut être blessant pour autrui. J’avais acheté HeartStopper car j’aime particulièrement les romances entre deux hommes, mais je m’aperçois que, finalement, je me suis attaché aux vérités et à la douceur qu’Alice Oseman dépose dans ses œuvres. Il est l’heure pour moi d’aller fêter Noël. Je garde en mémoire cette belle histoire que j’avais hâte de découvrir. Je voulais une petite histoire de Noël afin d’accompagner l’esprit magique des fêtes de fin d’année, c’est une mission réunie. N’hésitez plus à lire HeartStopper et ses nouvelles, c’est bon pour l’âme et le cœur. Sur ces mots, pour ceux qui me lisent, et même ceux qui ne le font pas, je vous souhaite un beau et joyeux Noël. J’espère, sincèrement, que vos souhaits se réaliseront et que vous aurez beaucoup de beaux livres !