Mais quel dommage, encore...

On y était presque, vraiment. Malheureusement, je n'ai même pas pu tenir jusqu'à la moitié du livre. Pourquoi ? Parce que je n'en pouvais plus. Des pages et des pages et des pages d'explications sur l'univers, entrecoupés de scènes d'actions qui n'ont rien à voir avec les informations qu'on nous donne - non, vraiment, stop. L'univers est là pourtant. SJM a fait un véritable travail d'imagination, comparé à ses précédentes œuvres, et franchement chapeau pour cela. J'étais à ça d'adorer ce roman. Le style d'écriture a connu une amélioration fulgurante (clairement, SJM est nettement plus à l'aise dans la narration à la 3e personne) et certaines scènes sont mêmes magistrales. Mais. C'est mal exécuté. Trop d'informations, trop lourd, il manque clairement un éditeur derrière son épaule, qui viendrait trier un peu tout ça et peaufiner ce diamant qui reste, pour moi, à l'état de charbon. D'autant plus que j'ai eu une impression désagréable durant toute ma lecture : on aurait dit que SJM tentait absolument de me convaincre que Crescent City était un roman sérieux, aux antipodes de ses œuvres précédentes. Vraiment étrange. Et un échec total. Car si SJM a amélioré certains points sur lesquels elle a pu être critiqué, ses travers, eux, sont tjrs bien présents. Ils se sont même accentués, dites donc. Sexualisation, stéréotypes malaisants au possible, slut-shaming, personnages principaux imbuvables et dénués de charisme... Quel dommage. Voilà qui résume ma courte lecture (je n'ai pas atteint le tiers). C'est dommage. Juste... dommage. Mais qui sait ? la prochaine fois sera peut être la bonne !