Aïe Aïe ail

On l'a attendu douze ans... Douze longues années à nous languir d'Edward le plus célèbre des vampires (qui fut mon premier crush) et de cet amour Shakespearien. C'est le cœur lourd que je vous annonce ma déception. • Apparemment Stephenie Meyer n'était pas au courant que l'intérêt de raconter cette histoire du point de vue d'Edward, nécessitait d'apporter de nouvelles scènes, d'avoir une tout autre perception de l'univers. Or, il s'agit plus d'une version longue et terriblement ennuyeuse de Fascination que d'un tout nouveau récit ! La palme d'or revient à ce premier tiers d'une lenteur incroyable avec ce flot de ruminations et lamentations quant à son amour dévorant et dangereux. Edward devient un martyr, jaloux et possessif, obsédé par cette mortelle fade et livide. En tout cas l'auteure a bien retranscrit la métaphore de l'éternité, de l'immortalité d'un vampire avec ce bloc insipide ! Ensuite vient la scène de la clairière et les choses commencent à bouger, prendre du sens, c'est un peu mieux, enfin du dynamisme mais on retombe vite dans l'ennui avec les scènes du match de base-ball et du trajet jusqu'à Phénix ! De plus, que mon ancien premier love se lamente, rabâche sans jamais faillir, ressasse, se ronge les ongles pour Bella durant la totalité des 800 pages m'a paru si long que j'ai failli avoir la ménopause ! J'attendais simplement un style d'écriture plus mûr avec le temps (j'attends toujours) et des découvertes fascinantes sur cet univers merveilleux, pourtant c'était comme surfer sur cette même vague en ayant laissé le plaisir à la maison. Voilà voilà... si jamais tu souhaites le lire, je te conseille de l'emprunter à la bibliothèque hein 🙄