L'oiseau moqueur

Comment ce livre écrit il y a 40 ans est il passé aux oubliettes ? Un roman aussi fort que "1984". Il est d'une modernité incroyable et d' un style qui n'a pas pris une ride! Merci a Michel Lederer pour sa traduction limpide. ( je viens de lire "traduire Hitler " d'Olivier Mannoni qui m'a ouvert les yeux sur le travail de traducteur !) L'oiseau Moqueur: un livre culte... pour moi!

Passionnant livre, entre Farenheit 451 et le meilleur des mondes, très agréable à lire. Une dystopie qui donne aussi matière à réflexion. Certains passages résonnent de manière étonnante et amusante avec notre époque : « abandonnez vous à l’Ecran », nous avait-on enseigné…

⭐⭐⭐⭐⭐ Gros coup de cœur. Une dystopie magnifiquement bien menée du début à la fin. Un vrai bijou de la littérature étrangère que je recommande vivement.

Cette dystopie sc-fi publiée en 1980 par l’auteur du “Jeu de la dame” te plonge dans un futur sombre… mais tout à fait plausible. Les robots ont évolué, progrès logique, ils prennent la place des humains dans la plupart des tâches, jusqu’à décider ce qui leur convient, et conduire la politique en conséquence. Evidemment, entre bien-être théorique et réalité, il y a la même différence qu’entre ce que tu souhaites et ce que tu dois pour atteindre le bonheur. Dans la réalité je pense, il ne se comprend et ne s'acquiert que si on a éprouvé la douleur, le bonheur est un état passager, à moins... d’être atteint de candeur aiguë. Dans le livre, l’auteur nous fait suivre ce voyage initiatique à travers le regard de 3 personnages, homme, femme, et robot très spécial. Intéressant ;-) L’histoire, bien montée, est facile à suivre. Ce n’est pas un polar, mais les péripéties qui jalonnent le récit suffisent à ne pas s’ennuyer, malgré la profonde mélancolie générale de l’ensemble. Davantage que plaisir “à la lecture”, ce roman étaye et image une réflexion sur des sujets profonds, aidant à placer son propre curseur éthique. La lecture et l’écriture, savoirs perdus dans ce futur, sont tout au long du parcours montrés comme remède à l’anéantissement, ce qui est, un message à transmettre sans réserve.

Que deviendrait l'humanité privée de livres et de culture ?