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Résumé
Un divan pour Agatha Christie Freud à la fin de sa vie lisait beaucoup de romans policiers, notamment ceux d'Agatha Christie. Paula Fichtl, sa fidèle gouvernante, se souvient : « En matière de romans policiers, Freud choisit surtout des auteurs anglais, comme G. K. Chesterton, Agatha Christie et Dorothy Sayers. Monsieur le professeur savait presque toujours qui était le meurtrier, mais s'il s'agissait tout de même de quelqu'un d'autre, cela l'irritait. » Dans La Psychanalyse en matière judiciaire, Freud évoque les similitudes entre le travail du psychanalyste et celui du détective. À la lumière de la biographie d'Agatha Christie, Sophie de Mijolla-Mellor part à la recherche de cette vérité cachée dans ses romans et, parce qu'un meurtre, chez Agatha Christie, est toujours familier, voire familial, elle nous entraîne dans son univers fantasmatique. Comme dans les romans dont elle parle, Sophie de Mijolla-Mellor éveille chez le lecteur cette pulsion d'investigation qui fonde en chacun de nous le plaisir de lecture grâce au processus sublimatoire. L'auteur met ainsi en regard les fantasmes infantiles de la jeune Agatha Miller et les histoires que lui racontait sa mère avec les séquences de ses romans. Le meurtre pour Agatha Christie est donc ordinaire, les meurtriers sont « banals » et parfois sympathiques. Tout le monde peut être un assassin, puisqu'elle met en scène des criminels qui nous sont familiers. Une lecture passionnante de l'oeuvre d'Agatha Christie sur le divan de la psychanalyste.