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Résumé
Joko fête son anniversaire Jusqu'où faut-il s'humilier pour travailler ? Jeune homme honnête et soutien de famille, Joko se rend à son travail à la citerne de la ville, comme tous les matins, lorsqu'un inconnu bondit subitement sur son dos et lui ordonne de le porter jusqu'à l'hôtel, contre rémunération. D'abord outré d'être pris pour une bête de somme, Joko ne tarde pas, comme ses collègues, tous attirés par l'appât du gain, à changer d'avis et à se vendre. Mais la dépendance entre le porteur Joko et ses clients va prendre des formes tout à fait étranges et monstrueuses, l'entraînant avec ses proches dans un véritable cauchemar... Relecture « Panique » de la théorie du maître et de l'esclave, fable kafkaïenne d'un comique cruel sur l'« ubérisation » généralisée, Joko fête son anniversaire est un des romans les plus noirs et les plus féroces de Topor, récompensé par le prix des Deux-Magots en 1969. « Il sera peu question de fêtes ou de loisirs dans Joko fête son anniversaire mais beaucoup de travail : un travail traité avec un humour carnavalesque sombre, un grotesque « gothique » très drôle et très triste... Joko est un roman, entre autres, sur les véritables raisons de l'exploitation des hommes : ni la nécessité structurelle, ni l'organisation sociale, ni les froides raisons économiques, ni même l'impression de supériorité d'une partie de la planète, mais le plaisir de faire souffrir d'autres hommes. Oui, seulement ça. »