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Résumé
«La vie est ce splendide rendez-vous avec rien.» Cette belle formule est inspirée à Philippe Sollers par le portfolio de photographies signé Dominique Issermann, que cette photographe de renom, à l'immense talent, a offert à Reporters sans frontières. Et c'est vrai, Dominique Issermann «semble ne connaître que deux lois : intérieur très privé, dehors vide». Des images qui font de la photographie - il faudrait ajouter de sa photographie - «un saut qui transforme le temps en espace». Des images qui vont également permettre à Reporters sans frontières de continuer à être présente partout et chaque fois que la liberté de la presse est menacée, bâillonnée, réduite à néant. Et malheureusement, la liste est longue, trop longue, des pays qui ne tolèrent que les voix officielles, qui ne supportent que les journalistes aux ordres. Comme le démontrent notre tour d'horizon de la liberté de la presse en 2003 et les témoignages de ceux qui ont à souffrir de son non-respect. En effet, l'argent recueilli grâce à la vente de ce magazine va nous permettre d'être aux côtés de ceux-là mêmes qui paient de leur liberté leur refus de la langue de bois et des mensonges. Comme, par exemple, le poète et journaliste cubain Raúl Rivero, accusé d'être un «traître vendu aux intérêts américains» pour avoir publié des articles «tendancieux» dans la presse étrangère. Condamné au printemps 2003 à vingt ans de prison, il se contentera de dire et de redire qu'il est un journaliste, rien qu'un journaliste, et de lancer au juge qui le condamnera, un superbe : «Je ne conspire pas, j'écris.» Des Raúl Rivero, on en compte des centaines, pourchassés, embastillés chaque année. C'est pour eux que ce magazine est mis en vente. En l'achetant, vous nous aiderez à les arracher à leur prison. Reporters sans frontières