Les garçons de l'été

Vraiment déçu de ce roman qui m’a été conseillé ! Outre les personnages auxquels on ne s’attache pas, et qui paraissent caricaturaux, les rebondissements se font rares, et la fin semble bâclée ! Je n’ai pas été séduit par le schéma narratif, le style d’écriture est vraiment pompeux, on passe de personnage en personnage sans que le style d’écriture ne change: on se retrouve donc avec une enfant de 13 ans qui parle de la même manière que des adultes. J’étais pressé de le finir pas pour découvrir la fin (qui est ratée) mais pour pouvoir passer à un autre livre ! En résumé, beaucoup de longueur, et tout ça pour juste ça ?…

Rebecca Lighieri signe un roman fort et noir. Surtout noir. Marquée par cette fine complexité donnée aux personnages et à leurs liens, j’avais adoré « Il est des hommes qui se perdront toujours ». J’avais été profondément attirée par cette capacité de Rebecca Lighieri à nous faire partager - nous lecteurs- leurs états internes et les interactions entre pensées et comportements. J’avais aimé aussi le cadre peint par l’écrivaine, les images et les odeurs prêtées aux décors ; cette écriture simple, fluide mais à la profondeur certaine. J’ai pu, à mon plus grand bonheur, retrouver ces points dans cette nouvelle lecture. Les personnages d’une même famille pensent et interagissent entre la Côte Basque et la Réunion. A ce propos, l’auteure nous présente - au fil des lignes - une fresque familiale aux accents de réalité (très sordide certes), soutenue par l’organisation des chapitres, donnant la parole à chacun en fonction de l’avancée de l’histoire. On sent, on vibre, on frissonne, on s’émerveille - parfois- au fil des scènes et des décors.. On surfe aussi beaucoup dans ces lignes. A travers elles, on cherche un vocabulaire spécialisé, une figure, une vague et l’on peut voir - si notre imagination nous le permet- ces jeunes surfer. Seulement voilà il y a un hic. Plusieurs, peut-être ? J’ai eu l’impression - surtout à la fin du roman - que, cette fois-ci, c’était trop. Si je plussoie la finesse de l’humain dans les livres de l’auteur, et cette riche dé- construction des problématiques posées par la condition humaine (liens familiaux, deuil, parentalité, désir, moral etc…) je dois aussi reconnaître qu’à la fin je n’y ai plus cru. Le tableau devient trop noir, presque invraisemblable… Je n’en dirai pas plus, laissant aux lecteurs intéressés le plaisir de la découverte…

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas dévoré un livre aussi vite. Ce chef d’œuvre est dur, cru, terrifiant, addictif et pourtant si beau. Il fait froid dans le dos et met en lumière la vie du côté obscur, lorsque le négatif prend le pas sur le positif, lorsque le mal prend le pas sur le bien, lorsque la mort prend le pas sur la vie.

Je n'ai malheureusement pas été conquise par ce roman. J'attendais que l'histoire "décolle" mais cela n'est malheureusement pas arrivé. Peut-être n'était-ce pas le bon moment pour entamer cette lecture...

Plus on avance dans la lecture plus l’histoire devient grotesque… les personnages sont caricaturaux et les rebondissements invraisemblables. Mon seul plaisir a été de le terminer pour passer à autre chose!