Les Lames du cardinal. Vol. 1. Les Lames du cardinal

Le contexte est très intéressant mais clairement il y a énormément de descriptions pour peu d'action c'est très long voire trop. Je n'aime pas cela. J'ai lu une grosse moitié de ce roman avant d'abandonner

On me l'avait présenté comme le summum de la fantasy française. Clairement Jean Philippe jaworski fait beaucoup mieux. Ici c'est du Dumas avec des dragons. Les amateurs de cape et d'épée seront enchantés, mais ceux qui ont endurés le côté feuilletonant de Dumas en raison de l'époque d'écriture, seront comme moi perplexe devant le même procédé utilisé aujourd'hui : l'action s'enchaîne, les twists se succèdent sans que l'on ait vraiment ressenti le besoin de s'attacher à l'intrigue. Les personnages sont mono dimensionels : le séducteur, le vieux, le super doué en baston, le duelliste hors pair, la femme badass etc... Et les successions de retournements ont presqu'aucun effet sur leurs personnalités. Du coup on lit pour savoir la fin, c'est tout. La description du Paris de l'époque est top. Mais en terme de fantasy historique un Jean Laurent Del Socorro fait beaucoup mieux !

Les trois mousquetaires, avec des dragons. Rien que ça c'est démentiel, l'idée se mélange super bien dans une univers cohérent. C'est très bien écrit, le ton est vraiment super et les scènes d'action bien claires. Les personnages sont attachants même si il y en a trop. En personnages principaux on a Richelieu, 2 ou 3 officiels, les Lames du Cardinal, les "mechants" 1-2-3-4, ceux qui sont entre deux... On s'y perd vraiment. Le point faible pour moi est l'intrigue de fond, la mission qui sert surtout de prétexte pour une surenchère de twist dans les trentes dernières pages. Bref, j'ai adoré l'audace mais quelques reproches... 3/5

Les 200 premières pages du livre tournent autour du trio : Auberge / Baston / Fille de joie, ce qui lui donne un petit côté The Witcher. Mais autant dire qu'il ne se passe pas grand chose dans cette longue exposition. On prend simplement note que le bouquin porte bien son nom : LES LAMES du cardinal. C'est en effet une sorte de bande de mousquetaires qui gagne tous ses combats et semble protégée par la providence. Arrivé à la moitié du récit, les scènes d'action commencent à ne plus être que de simple combat 1v8, une bouffée d'air frais. J'ai trouvé dommage que les "lames" se ressemblent toutes, difficile de créer un attachement pour l'une ou l'autre, elles sont toutes similaires, hormis Marciac qui se détâche un peu du reste. Dommage également que le fantastique du récit ne soit pas davantage mis en avant, il n'apparaît qu'à de rares moments de l'histoire et semble décoratif. Les problématiques géopolitiques qui y sont soulevées tournent autour des dragons donc il est difficile de se replonger dans la réalité de l'époque. Toutefois, les descriptions sont bien écrites, le vocabulaire employé est d'époque, les rebondissements sont imprévisibles, quoique sans doute en trop grand nombre, ce qui n'aide pas toujours à la compréhension du récit. Il s'agit sans doute d'un très bon livre pour qui souhaite se délecter d'un roman de cape et d'épée, mais personnellement je m'arrêterai ici dans la trilogie de Pierre Pevel !

J’ai beaucoup aimé cette lecture! Un peu de mal au début, l’introduction aux personnages est un peu longue mais après il y a un rythme effréné. La lecture est très fluide quoiqu’un peu étrange en vu de l’absence de chapitres. Les personnages sont vraiment intéressants et vivants. J’ai hâte de lire le reste!