Ex utero : pour en finir avec le féminisme

Le titre est totalement trompeur ; ce livre, non seulement n'en finit pas avec le féminisme, mais plus encore, il l'appui vigoureusement. C'est un ouvrage éminemment féministe, l'auteure s'attaque uniquement à une certaine partie des féministes, et aucunement au féminisme en tant que tel, bien au contraire. Cet essai est d'un ennui profond. Le fond de l'ouvrage est une attaque envers la nature féminine et surtout la maternité, que l'auteure à en horreur. gosso modo, le but est de dire que la nature est ce qui a conditionné les femmes a être des "pondeuses", et qu'il importe aux femmes de se débarrasser de cela (l'auteure milite pour une grossesse extérieure au corps de la femme). En réalité, l'idée centrale de l'ouvrage consiste à dire que les femmes doivent coucher, coucher le plus possible, avec n'importe qui, sans aucune retenue. Pour elle, avoir des rapports sexuels est aussi banal que boire un verre d'eau. Un passage qui m'a profondément choqué, c'est un passage ou l'auteure fait la promotion du vi0l, puisqu'elle cite une personne qui était content d'avoir été abusé par son grand-père quant elle avait 9 ans, le remerciant de lui avoir fait découvrir le sexe ! Elle dit qu'il n'y a aucun soucis à ce que chacun vive sa sexualité comme il l'entend, et donc même si c'est un grand-père et sa petite fille de 9 ans. Un passage horrible, je ne comprends pas comment l'éditeur a pu laisser passer cela. PS : une volonté d'ajouter des mots vulgaires tout a long de l'ouvrage, comme pour se donner des aires iconoclastes ; qu'ils aillent se faire foutre ; salope ; pute ; baiser ; chatte, etc. Insupportable.