Le parfum de l'exil

C'est une histoire belle à pleurer. Un roman à double temporalité sur fond de génocide arménien et de quête d'identité. Un roman bouleversant porté par une plume à couper le souffle. Ondine Khayat déploie toute l'étendue de son talent à travers une écriture sensible et puissante, tout en élégance. Elle manie la langue française avec une dextérité rare et met les mots au service de l'émotion. Le parfum de l'exil est un voyage historique et olfactif. On voyage en Arménie, au Liban, et Ondine Khayat guide notre odorat. C'est aussi un voyage en soi, une introspection, et moi à sa place, comment aurais-je réagi ? On y parle de poésie, d'amour, d'amitié, de famille, de foi. De reconstruction, aussi. Mais comment se reconstruire quand quelqu'un arrache brutalement nos racines pour les piétiner et les brûler. J'ai beaucoup aimé l'histoire de Taline mais c'est vraiment le récit de Louise qui a emporté mon coeur. Louise qui va s'extirper d'un voyage de mort à la force de ses bras meurtris. "Le soleil était encore haut dans le ciel. Pourquoi n'était-il pas mort, lui aussi ? N'avait-il pas honte d'inonder ainsi de lumière le désastre ? Je me sentis entraînée au plus profond de mes gouffres fracassés." "Tu aimais ma vigueur, l'intensité de mes émotions, je ne suis plus qu'une ombre qui se faufile dans le silence. Qu'on me donne une aiguille pour recoudre les jours passés." J'ai beaucoup souri, beaucoup pleuré, je lu Le parfum de l'exil très lentement pour en profiter un peu plus longtemps. Je pensais même que je serais si triste de le terminer que cela laisserait un trou dans mon coeur. Mais malgré la brutalité de ce récit, je me sens maintenant habitée d'une lumière plus pure, et je porte le doux souvenir de trois femmes à l'origine de ce merveilleux récit. Taline, Louise, et Ondine, bien-sûr, sans qui ce roman bouleversant n'aurait jamais vu le jour.

Mais quel roman ! Je referme ce livre qui sera, à jamais, gravé dans ma mémoire. Il est d’une telle puissance, d’une telle énergie, d’une telle justesse d’émotions, je n’en ressors pas indemne mais profondément marqué par cette histoire. Nous rencontrons Taline, bouleversée par le décès de sa Nona, sa grand-mère qui l’a élevé comme sa propre fille, cette femme qui lui a tout appris et qui lui a légué son entreprise dédiée à la parfumerie. Taline est perdue, triste et accablée par la douleur qu’elle ressent. Suite à sa disparition, Nona laisse à sa petite fille des indices sur l’histoire de son passé, l’histoire de sa famille, à travers 3 carnets écrit par Louise, la grand-mère de Taline. Et j’ai découvert l’horreur du génocide arménien, très peu souvent évoqué dans les livres. J’ai découvert la vie de Louise, une vie terribles et rempli d’épreuves. J’ai eu l’estomac noué à plusieurs reprises, les larmes qui me montaient et la peur, le stress m’envahir a différents moments. J’en ressors complètement épuisée d’avoir lu un roman aussi puissant, difficile de trouver les mots juste pour décrire la beauté de ce livre. La plume d’Ondine est remplie de poésie, j’ai été complètement happée par son écriture. Difficile également de ne pas s’attacher à ses personnages avec une écriture complètement addictive. Vous l’aurez compris, c’est un énorme coup de cœur pour ce roman que je vous conseille de découvrir immédiatement ❤️

Ce roman est un vrai coup de cœur. La plume de l’autrice est d’une justesse, d’une douceur infinie malgré les éléments très durs qui y sont décrits. J’ai eu le sentiment d’être aux côtés de Louise et de Taline tout au long de ma lecture (qui a été très rapide d’ailleurs je n’arrivais plus à lâcher mon livre) et j’en ai été bouleversée. Merci à l’autrice pour cette mise en lumière du peuple arménien qui est bien rare à mon sens. 🤍

J ai lu ce livre en 2 semaines pendant les vacances ❤️❤️ et j’adore

Que fleurissent dans le matin tous les lys de l’espoir Et que personne, jamais, n’oublie notre histoire. Dans mon coeur pour l’éternité, Louise, Nona et ma chère Taline ♥️ Un livre absolument poignant, bouleversant. La poésie des lignes m’a fait voyager tout au long de ce livre