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Résumé
Marie-Noëlle Lienemann, parmi les ministres de Lionel Jospin, est la première à mettre les pieds dans le plat. Pour elle, le «coup de tonnerre» du 21 avril, c'est la «vengeance du peuple de gauche» contre Lionel Jospin. Un Premier ministre-candidat qu'elle décrit sans complaisance. Selon elle, il serait trop «rigide», trop «pessimiste», «un peu court pour être Président». Il serait aussi doté d'un «ego hypertrophié» et d'un «esprit de système trotskiste». Quant à son «profond mépris pour Jacques Chirac», il pourrait bien être l'une des clés de son échec. Aussi reproche-t-elle à Jospin d'avoir «abandonné son camp en rase campagne» au soir de la défaite. C'est comme s'il avait voulu «reprendre à son compte le vieil adage : "Après moi, le déluge"», écrit-elle. L'auteur dénonce également le rôle néfaste de l'entourage : les conseillers de Matignon faisant «jouer à plein le phénomène de cour», Olivier Schrameck se complaisant à enfermer son patron «dans une bulle». Mais Marie-Noëlle Lienemann ne se contente pas de juger et de critiquer après coup. Dans Ma part d'inventaire, elle livre simplement le témoignage d'une femme de gauche, d'une ancienne ministre qui n'a pas peur de regarder la réalité en face pour mieux préparer l'avenir.