Le Cloître

Un résumé qui laisse presager un roman de qualité.... Il ne se passe rien de bien intéressant, l'histoire commence au 2/3 du livre et tout est balancé sur les dernières pages, sans grand suspens ni révélation. Les personnages sont superficiels et donc peu attachants. Une énorme déception.

Lu rapidement, oublié rapidement. Prometteur mais les personnages sont basiques, l'intrigue se devine facilement, le rôle du destin, des cartes, de l'histoire est survolé et n'apporte pas vraiment grande chose. Dommage.

Abandon..... Dommage, le résumé était prometteur ! 😴🙄

Avant tout, je remercie très vivement NetGalley et l’éditeur (le livre de poche) de m’avoir adressé ce livre. Ann est étudiante en histoire de l’art : elle peine à trouver un doctorat (elle a essuyé un nombre considérable de refus, la faute probablement à l’université peu sélect d’une petite ville du sud de l’état de Washington où elle a obtenu son diplôme) mais est parvenue à décrocher un stage d’été au prestigieux MET (Metropolitan Museum of Art) à New-York ! Le salaire lui permettra tout juste de payer une colocation (sans la climatisation) mais pour Ann, c’est le début d’une nouvelle vie, loin de Walla Walla et de sa mère noyée dans le chagrin, une façon de tourner la page depuis la mort de son père et, peut-être, de surmonter ce deuil. Mais lorsqu’elle se présente pour débuter son stage, elle apprend que le département qui devait l’accueillir n’a finalement pas de place pour elle… Sa déconvenue sera de courte durée, Patrick, le conservateur du Cloître, annexe du MET tout au nord de Manhattan, lui propose un poste pour l’aider à préparer une exposition sur le thème de l’astrologie à la Renaissance italienne. Au Cloître, musée spécialisé dans le Moyen-Age, Ann fait la connaissance de Rachel, principale collaboratrice de Patrick, et de Leo, chargé des jardins. Au fur et à mesure de l’été, tous deux vont prendre une part très importante dans la vie de Ann… Tout comme les recherches menées sur cette future exposition, qui deviennent très vite une sorte de quête à travers le temps… J’ai beaucoup aimé ce thriller envoutant, qui se déroule presque exclusivement à New-York, une ville que j’affectionne particulièrement (rien de mieux, lorsqu’on lit un roman, que de visualiser les lieux dans lesquels se déroule l’intrigue et qu’on a soi-même foulé) dans le décor très mystérieux de The Cloisters. L’intrigue est passionnante, se situant à plusieurs niveaux. Le premier est celui des recherches menées par Patrick, Rachel et Ann, sur l’influence de l’astrologie au début de la Renaissance, à Florence ou à Ferrare, à travers les jeux de tarots et l’interprétation des lames (il y a d’ailleurs en fin d’ouvrage, un petit guide pour ceux et celles qui voudraient s’essayer à la lecture des cartes). Je ne suis pas familière de cet univers et j’ai été surprise d’apprendre qu’à une époque réputée pour la montée en puissance de la science, l’astrologie pouvait avoir eu une telle place…  Le second niveau est celui des relations qui se mettent en place entre les personnages : Patrick, Rachel, Ann et Leo… Des relations complexes, sulfureuses, perverses et amorales. Enfin, il y a l’intrigue « policière » : un crime qui vient « rebattre les cartes ». Le tout donne un thriller efficace qui m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page et qui pose la question de la destinée : jusqu’à quel point sommes-nous maîtres de notre destin ? Quelle part de hasard dans les décisions que nous prenons, au fil de notre vie ? Chacun pourra évidemment répondre à son gré et selon ses croyances.

Des personnages insipides et des relations totalement clichées et toxiques, c’est vraiment le ressenti que j’ai eu tout au long de la lecture. Et pourtant, le cadre de l’histoire était prometteur tout comme le thème : Le Cloître et les cartes de tarot ! Ce livre est vraiment une déception pour moi car j’ai trouvé la quatrième de couverture vraiment mensongère : à aucun moment je n’ai ressenti la tension d’un thriller et tout est plus ou moins prévisible. De plus, les cartes de tarot sont plus que secondaires dans cette histoire, voire absente car elles ne font avancer en rien le récit. Le côté thriller peut être représenté à travers les dialogues qui sont censés créer de la tension, mais ça n’a pas pris sur moi. La protagoniste est purement insupportable car elle se compare en permanence aux autres, jusqu’à finalement changer d’opinion sur elle-même sans qu’on ait réellement vu d’évolution : c’est comme si Ann n’était pas la même au début et à la fin du livre. L’évolution de ses croyances m’a également semblé ni queue ni tête, comme si elle se levait un beau matin et qu’elle se disait que le tarot et l’occultisme, c’était quand même cool. Et les autres personnages, n’en parlons pas : c’est tellement connu que les gens travaillant dans les musées sont trop darks et mystérieux. Si je dois trouver un point positif, parce que j'essaie quand même d’en voir dans chacune de mes lectures, c’est le fait que l’on parle un peu des plantes du cloître, mais ça reste très léger parce que ce n’est pas au centre de l’histoire.