Et chaque fois, mourir un peu. Vol. 2. Trauma(s)

Ce n’est un choc mais un uppercut qui vous laisse KO Un seul mot pour Karine Giebel MERCI

Voici « Trauma(s).Et chaque fois, mourir un peu. Livre 2 » de Karine Giebel. Gros coup de cœur pour cette suite tout aussi passionnante que la partie 1. Voici un roman engagé bouleversant dont on ne sort pas indemne. L’intrigue est terriblement émouvante, sombre et tragique. L’atmosphère suffocante, pleine de noirceur, de douleur et de désespoir nous imprégne et s’intensifie au fil des pages. Je reste séduite par la plume unique de l’auteure qui nous offre un second tome époustouflant. Une ode magnifique aux humanitaires et à l’amitié. Un roman coup de poing !

Grégory, infirmier pour la Croix-Rouge internationale, au péril de sa vie, tente de sauver le plus de vies possible depuis plus de vingt ans, avec son ami Paul chirurgien de guerre. Une nouveau combat, Grégory, va devoir affronter une toute autre guerre, sauver sa propre vie et celle de ses collègues... Voici la suite tant attendue, le livre 2 qui clôture l'histoire de Grégory. Une mission en Afghanistan et les humanitaires deviennent des cibles. Nous allons vivre une décente aux enfers inimaginable pour nos protagonistes. L'autrice a écrit une duologie sur un sujet extrêmement dur, mais le résultat est exceptionnel grâce à sa finesse de documentation et par sa plume singulière et captivante. Trauma(s) est un chef d'œuvre-littéraire, un roman psychologique incroyablement puissant. L'autrice est LA reine du drame psychologique et nous le prouve sans cesse. Comment arrive-t-elle à mettre autant de puissance dans la construction de ses personnages ! Ce roman comporte plusieurs temporalités différentes, avec un présent, un vécu, des souvenirs. Un cerveau qui a tellement souffert par des images indélébiles et inhumaines, peut-être un peu dysfonctionnel par moment aussi, a force de côtoyer autant d'horeur... Et chaque fois mourir un peu. Bienvenue dans un monde rempli de conflits et de violence. L'autrice a ingénueusement bien structuré son récit avec une documentation époustouflante. Ses mots sont percutants et pourtant tellement réels. Le sujet écrit pourrait n'être que fiction, mais malheureusement, seuls les protagonistes sont à considérer comme tels. Ce roman est gorgé de réalisme et ça fait mal. Un roman extrêmement addictif, impossible de laisser Grégory surmonter tout seul ses difficultés. Un récit qui jongle entre désespoir et espoir. L'amitié peut devenir une force spectaculaire, merci Paul. Grégory est un homme détruit, mais tellement héroïque pour moi. Je n'ai pas les mots pour exprimer toutes les étapes émotionnelles par lesquelles je suis passée. Ce roman est magistral, encré dans ma mémoire à tout jamais. ❤️❤️❤️❤️❤️

Une semaine pour lire les 100 premieres pages et toujours la même chose sur leur captivité répétitif et ennuyeux ça tire en longueur dommage pas assez réactif et attrayant

Wow. J’ai pas les mots. C’est les yeux humides que je referme ce livre. C’était fort, dur, triste et beau à la fois. Enfin beau je me comprends. Difficile de voir de la beauté dans tant de cruauté. Je ne suis pas sûre que l’être humain puisse endurer autant de souffrance que Grégory, mais je trouve en lui un homme qui force le respect. Paul, je l’admire également, une amitié comme la leur fait rêver. Le voir se battre autant pour son ami dans toutes les étapes de sa vie j’ai trouvé ça fabuleux. Si je peux souligner un petit point négatif c’est peut-être l’effet répétitif à un moment du livre, mais il prend sens au fur et à mesure des pages et finalement ça passe. J’ai encore une fois mal à mon petit cœur, et comme chacun des livres de Karine Giebel, Grégory et Paul ont désormais une place dans mon cœur.