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Comment ne pas dire de bêtises ; les mathématiques dans votre vie

Cassini, 2016
Grand Format

Jordan Ellenberg

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Résumé

Intelligent et spirituel, captivant, facile à lire, Comment ne pas dire de bêtises vous aide à découvrir les potentialités mathématiques qui sont en vous, et à déjouer les pièges dans lesquels on peut tomber lorsqu'on n'a pas les bons outils. Tous publics. 80 000 ex. aux États-Unis. Comment ne pas dire de bêtises est un ouvrage de vulgarisation des mathématiques de très grande qualité. Son auteur s'est fixé deux objectifs : faire comprendre ce que sont les mathématiques ; montrer qu'elles permettent d'accéder à une compréhension plus profonde du monde qui nous entoure, y compris, c'est là-dessus qu'il insiste, dans la vie quotidienne. Il ne s'agit donc ici ni d'une visite guidée des grands monuments des mathématiques, qu'on est prié d'admirer à distance respectable, ni d'un de ces livres où les mathématiques sont présentées comme un jeu, passionnant et même addictif, mais dépourvu de sens. Le modèle de la narration d'Ellenberg est l'histoire qui sert d'introduction au livre. Un jour de 1942, les officiels de l'US Air Force posèrent au mathématicien et statisticien Abraham Wald la question suivante : « Les avions reviennent d'opérations avec en moyenne 1,1 impact sur le capot moteur et 1,8 sur le fuselage. C'est le fuselage qu'il faut blinder en priorité, n'est-ce pas ? - Pas du tout, répond Wald, imaginez que les avions reviennent avec zéro impact sur le moteur et 1,8 sur le fuselage. Qu'estce que cela prouverait ? Que les balles ennemies ne touchent jamais le moteur, ou bien que les avions dont le moteur a été touché ne reviennent pas ? C'est le moteur qu'il faut blinder en priorité. » C'est du bon sens. Mais c'est aussi des mathématiques : une fois qu'on a mis un nom mathématique sur l'erreur des officiels (ne pas penser à une corrélation, ou croire que toutes les probabilités sont uniformes), son absurdité saute aux yeux. Les mathématiques, nous dit Ellenberg, sont la continuation du bon sens par d'autres moyens - des moyens plus puissants qui « révèlent les structures dissimulées sous la surface chaotique du monde ». Il nous le prouve au moyen d'exemples bien choisis, le plus souvent en analysant, non sans humour, des erreurs très communes dans des domaines très divers (propagande politique, pourcentages, recherche de suspects.) qui apparaissent clairement pour ce qu'elles sont une fois qu'on a réduit la question à son squelette mathématique. « Squelette » qui, étonnamment, - et le lecteur est invité à le découvrir par luimême - se révèle être identique dans une question de loterie, une question de codage et une étrange géométrie. C'est cela l'essence des mathématiques.

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