La popularité de ce livre sur Gleeph
185
j'ai
57
wishlist
2
je lis
175
j'ai lu
65
j'aime
Ma note
Note moyenne
5.00(1 note)
Résumé
Arturo Bandini est l'alter ego de Fante. Un Bandini délirant qui mate dans le sang une révolte de crabes, parle allemand à un thon de 50 kilos...
251 personnes l'ont dans leur bibliothèque
Gruly
Hagamainty
Jakob C...
yvonvil...
Yannboo
Samsagam
Memoire...
Lady.bu...
Eexly
Charlin...
2 avis sur ce livre
- Pierre- 13/08/2023Anti-héros délicieusement pathétique !Je n’ai généralement pas pour habitude, à la fin d’une lecture, d’aller zieuter à droite et à gauche les avis d’autres lecteurs ; préférant de loin m’épargner toute influence extérieure afin de ne pas parasiter mon jugement. Mais dans le cas de « La route de Los Angeles » de John Fante, plus je m’enfonçais dans la lecture, plus je me délectais du caractère outrancier et pathétique d’Arturo Bandini - l’alter ego de Fante. En effet, comme je m’en doutais la « team premier degré » ne manque pas de condamner ce livre pour la violence, la misogynie et la prétention crasse de son personnage principal. Alors qu’il est évident qu’il n’y a aucune apologie dans ses traits de caractère grossis à l’extrême. Mais plutôt une manière de se délecter de sa stupidité tout en soulignant la dureté du statut d’immigré prolétaire. On est dans une satire sociale qui lorgne vers le grotesque. J’ignore tout ou presque de la biographie de John Fante, mais on peut deviner que comme tout immigrés italiens, il a reçu une éducation religieuse stricte. Un carcan moral étouffant qui explose sous sa plume, par la création de son alter ego libertaire et anticlérical : Arturo Bandini, personnage dont l’atrophie de l’Ego suinte au fil des pages. Son rêve de devenir écrivain se confrontant à la réalité de son statut de prolétaire, des critiques de ses bigottes de mère et de sœur, et de son talent réel. Arturo, pour faire oublier son statut social, lit énormément, se créer un vernis intellectuel en énonçant des concepts philosophiques qu’il ne comprend pas à la face de ses semblables ; pensant les subjuguer, mais ne récoltant en retour que des moqueries. L’aspect le plus pathétique de sa personnalité réside dans son rapport aux femmes. Érotomane collectionnant les modèles sur papier glacé, s’imaginant des rapports intimes avec chacune d’elles. Tout chez Arturo n’est que fantasme et illusion. N’ayant aucun contrôle sur sa vie, il s’imagine en pourfendeur de crabes et de fourmis, pensant avoir, le temps d’un massacre, accédé à l’immortalité dans leurs brèves existences. Grotesque, grandiloquent et drôle. C’est ce que je retiens de ma première incursion dans l’univers de John Fante. En espérant retrouver Arturo Bandini dans un avenir proche.70
- Christine.Magnier Le- 24/11/2021Écorche vifArturo bandini ( fils d’italien ) est un adolescent mal dans sa peau , violent , anticlérical mais timide avec les femmes Se voyant écrivant , il fulmine de devoir travailler pour faire vivre sa sœur et sa mère depuis le décès de leur père et se braque contre toute forme d’autorité jusqu’au jour où C’est Fante , c’est autobiographique,c’est un roman social noir mais c’est magnifique10
Ce livre est dans 5 étagères
Livres du même auteur
livres similaires
Le postier
Charles Bukowski
En crachant du haut des buildings
Dan Fante
Un bon jour pour mourir
Jim Harrison
Rhum express
Hunter Stockton Thompson
Le démon
Hubert Selby
Dieu bénisse l'Amérique
Mark SaFranko
Hold-up
Patrick O'Neil
Coupable de tout : et autres textes
Herbert Huncke
La dernière balade de Billy
William Seward Burroughs
Un privé à Babylone : roman policier, 1942
Richard Brautigan
Données bibliographiques fournies par