La popularité de ce livre sur Gleeph
Résumé
Présentée en 1950 sur la base d'un travail engagé avec Jean Dubuffet, la thèse de Jean Oury est une occasion «d'essayer de démystifier des idées, des mots dont on abuse, l'art, la folie, les schizos, la création, etc.» Précédée des textes parus dans les cahiers de l'Art Brut sur Auguste Forestier, Arneval, Aimable Jayet, cette publication offre «l'intérêt scripturaire d'une époque, celle de la fin des années quarante, avec cette misère encore toute proche qui nous obligeait à retisser dans le silence une toile déchirée, arrachée, effilochée. Travail sur un effilochage ! C'est peut-être ça, sans prétention d'oeuvre, même pas "d'absence d'oeuvre", comme le disaient Mallarmé et Blanchot. Au plus proche peut-être de ceux qui ont cette naïveté bizarre de ne pas trop savoir».