La popularité de ce livre sur Gleeph
Résumé
Les tentatives de Freud pour fonder une clinique psychanalytique originale en psychiatrie sont restées à l'état d'ébauche. Cependant, un pas décisif a été fait à cet égard en 1957 quand Lacan construisit le concept de forclusion du Nom-du-Père. Si l'on considère que celui-ci permet de cerner la structure de la psychose, il apparaît que les acceptions psychiatriques et psychanalytiques de ces termes ont cessé de coïncider. Lorsque la forclusion du Nom-du-Père n'est plus conçue comme une référence verbale au supposé savoir de Lacan, on s'aperçoit que ses manifestations cliniques ne se décèlent pas chez maints sujets pourtant délirants. Dès lors, comment appréhender ces derniers ? Les confondre dans le magma de « la psychose », ou de « la schizophrénie », n'est-il pas lourd de conséquences néfastes quant à l'attitude des soignants ? C'est pourquoi il paraît nécessaire d'isoler les délires oniriques, en lesquels rien n'est forclos, et grâce auxquels l'abord psychothérapeutique connaît parfois de remarquables succès. La réhabilitation du concept de folie hystérique, injustement escamoté, trouve ici sa place.