Le pavillon des combattantes

Nous sommes projetés en 1918 en Irlande. Le pays comme le monde entier est ravagé par la guerre et le pays doit faire face à autre fléau, une épidémie de grippe espagnole. Les hôpitaux sont débordés....manque de personnel, pénurie de materiel médical....Tel est le quotidien de Julia Power, 30 ans, infirmière dans un service réservé aux femmes enceintes touchées par la maladie. Du jour au lendemain,elle se retrouve seule pour gérer ces patientes en quarantaine. Assistée par la jeune bénévole Bridie, 20 ans, orpheline, sans aucune expérience médicale et conseillée par le Dr Kathleen Lynn, recherchée par la police pour ses actions anti gouvernementales, Julia va se démener corps et âme pour sauver ces mères et ces enfants à venir, dans des conditions humaines et sanitaires inimaginables.... Avis: Un roman qui m'a passionné du début à la fin et qui rappelle par certains aspects la crise du Covid que nous connaissons actuellement. Le gouvernement irlandais parait complètement dépassé et inonde la population de conseils ubuesques et antinomiques. L'atmosphère est lourde de méfiance les uns envers les autres, d'accusation envers les rescapés de guerre responsables d'avoir ramené la maladie des tranchées... Le roman se situe dans sa grande majorité au sein d'un hopital, auprès de femmes enceintes, atteintes de la grippe influenza. Attention aux ames sensibles car l'autrice utilse énormément de jargon médical (ça passe ou ca casse!) Ce huis clos décrit donc des accouchements difficiles, douloureux avec complications et souvent avec une issue tragique.. J'ai ressenti de l'empathie pour ces patientes qui ont toute une vie difficile, et subissent ces grossesses. Difficile de nos jours d'imaginer la condition des femmes il y a 100ans. L'autrice nous rappele tout cela. Le femme etait un objet pour la société. Son corps et son esprit ne lui appartiennaient pas. J'ai été en admiration envers le dévouement de ces 3 femmes,Julia, Bridie et le Dr Lynn, dans cette course contre la mort. Chacune essaye d'apporter,malgré les conditions difficiles, de l'humanité à ces patientes (via un repas, le respect de l'intimité,l'écoute, le soulagement de la douleur...)Elles se battent contre le système, contre les règles avec peu de moyen, au risque de se faire renvoyer, pire de contracter la maladie et font preuve d'un sang froid étonnant. Un roman puissant, bouleversant , 3 femmes courageuses qui ont mis leur vie entre parenthèse pour soulager ces futures mères et faire triompher la vie . #Lepavillondescombattantes #Lespressesdelacité #NetGalleyFrance

"Le pavillon des combattantes" est un roman retraçant trois jours d'une infirmière dans un service de maternité en pleine épidémie de grippe espagnole en 1918 en Irlande à Dublin. L'histoire est forte, émotionnellement dure au vu des événements, mais aussi touchante. Déjà le sujet de la grippe espagnole, qui etait une pandémie pire que la covid actuellement à cause de recommandations farfelues de la part du pouvoir en place, de la culpabilisation du peuple par le biais d'affiches de propagande, et ce au sortir de la première guerre mondiale qui avait fait des ravages comme on le sait tous. Ensuite par le service de maternité ou "Julia Power" est infirmière et aux prises avec des femmes enceintes ayant contractées la grippe en question. Je vous laisse découvrir ce qui s'y déroulera. Au niveau des personnages, je les ai beaucoup aimé, que ce soit "Julia" l'infirmière, "Bridie" (mon personnage préféré) l'orpheline envoyée par les soeurs pour aider "Julia" ou encore le "Dr Lynn" femme médecin engagée mais aussi recherchée par les autorités (d'ailleurs c'est un personnage qui a réellement existé). La fin elle je n'en dirais presque rien, si ce n'est qu'elle m'a mis les larmes aux yeux. Je conseille vivement cette lecture aussi humaine que passionnante par l'auteure de "Room".

Récit d’une infirmière et de son aide pendant la grippe de 1918 en Irlande dans un service de maternité. On s’attache facilement à cette infirmière qui se dévoue corps et âme à ses patientes. Ce livre n’est pas sans rappeler la pandémie que nous vivons actuellement. C’est le combat des femmes, des filles-mères, des jeunes filles orphelines, des épouses… dans la société. Une bonne lecture

J’ai assez bien apprécié ma lecture du Pavillon des combattantes pour son rythme rapide qui traduit assez bien, selon moi, l’urgence et l’essoufflement liés à la situation dans laquelle l’héroïne se trouve…. Étant infirmière dans le service de maternité-maladie infectieuse dans le Dublin de 1918 en pleine épidémie de grippe, Julia court d’urgence en urgence avec des moyens très limités et ce n’est pas toujours un happy ending... De plus, ce roman offre en filigrane une critique sociale et politique du Dublin de l’époque qui est assez intéressante, mais tout de même lacunaire.

⛑️ "Un récit bouleversant et une si belle leçon d'humanité" OUEST-FRANCE ⛑️ J'avais déjà lu "room" de cette auteure. Celui-ci est tout aussi dur mais totalement différent, par contre tout autant addictif ! Au fil des pages j'ai été happée par ma lecture, un huis-clos étouffant qui fait monter les émotions crescendo et qu'on ne peut plus lâcher ! ⛑️ 1918, alors que Dublin est ravagé par la guerre, un nouveau mal sévit, on ne l'appelle pas encore la grippe espagnole mais la grande grippe ... Julia Power, infirmière, est placée à la tête d'une maternité de fortune alors qu'à l'hôpital on manque de tout, de moyens comme de bras  ... Elle est en charge de femmes enceintes infectées par le virus et se retrouve seule dans un minuscule réduit pour gérer ses patientes en quarantaine ... Nous l'accompagnons pendant 3 jours et nous l'assistons en vivant des moments extrêmement difficiles et poignants pour sauver mères et enfants 😱 ... (femmes enceintes s'abstenir 😉) ⛑️ Bridie Sweeney, jeune bénévole orpheline, est envoyée en renfort et le Dr Kathleen Lynn, farouche indépendantiste prodigue de précieux conseils. Plus on avance, plus Julia et Bridie se dévoilent et plus on est scotchés ... ⛑️ La grippe espagnole a fait plus de morts que la 1ère guerre mondiale 😱 Evidemment que ce roman n'est pas sans nous rappeler le covid mais n'en soyez pas rebutés ! Ce roman est  avant tout un hommage fort et poignant aux femmes, à celles qui donnent la vie et à celles qui la sauvent 🥰 tout en dépeignant l'Irlande de l'époque, le sort des filles mères dans les institutions religieuses tout comme l'indicible commis dans les orphelinats catholiques 😱 A savoir que ce roman n'a pas de chapitre mais qu'il est divisé en 4 parties : rouge, marron, bleu, noir en référence aux différentes couleurs de la cyanose selon la gravité (coloration anormale de la peau due à l'oxygénation insuffisante du sang) Pas du Stendhal mais un très beau roman marquant du rouge au noir ⛑️❤️📚