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Résumé
Comment définir le génie sicilien ? Goût de la fête, amour du faste, exubérance théâtrale, violence dramatique, mais aussi mutisme ombrageux, sentiment austère de la vie, attirance pour la mort... Dans ce pays où les temples grecs voisinent avec les mosaïques byzantines, les mosquées arabes avec les églises baroques, toutes les civilisations se sont entrecroisées et mêlées. Terre chargée d'ans et d'histoire, et pourtant, malgré le poids des souvenirs archéologiques, restée d'une incroyable vitalité, comme en témoigne l'éclat de la littérature sicilienne, de Pirandello à Lampedusa, de Vittorini à Sciascia. Dominique Fernandez pratique la Sicile depuis plus de cinquante ans. Ce livre, qui reparaît ici dans une édition largement augmentée, est le récit de ses découvertes et de ses émotions. Il a grimpé sur les volcans, longé les rivages, exploré les déserts, visité basiliques, cryptes, palais, villas, cimetières, soufrières, mines de sel mais aussi, mais surtout, vécu en compagnie de Siciliens, dans des villages dont il raconte la pittoresque évolution, le passage des anciennes coutumes féodales à un timide apprentissage de la démocratie. Deux abondants cahiers hors-texte contenant des photographies de Ferrante Ferranti accompagnent le texte d'un commentaire visuel, qui nous plonge d'emblée dans l'atmosphère sicilienne. Jeux de la lumière et de la beauté, charme sensuel et grandeur antique, opulence et misère d'une île si attachante qui flotte au carrefour de l'Europe, de l'Afrique et de l'Orient. « Les civilisations se sont succédé en Sicile, sans que la naissance de l'une entraînât la mort de l'autre. Elles coïncident encore. Elles ont décliné et disparu l'une après l'autre, tout en restant présentes. Chacune, en s'éteignant, a transmis un peu de sa splendeur à l'autre. Chaque crépuscule a laissé ses dorures. »