Jacques le fataliste

Je n’ai pas trop aimé cette lecture même si je ne regrette pas de l’avoir lu. Tout d’abord, je me suis rapidement perdue dans l’histoire car ce livre comprend plusieurs histoires imbriquées les unes dans les autres. Il y a l’histoire principale, puis un des personnages raconte une histoire, puis un personnage de l’histoire dans l’histoire en raconte une autre puis on revient à la principale... Bref, c’est insupportable. C’est très énervant car on ne sait jamais à quel moment l’histoire se passe, on ne sait pas si la 3e est avant ou après la 2e... tout est mélangé et c’est très embrouillant. Ensuite, au niveau des personnages, on sait très peu de choses sur eux, les personnages principaux comme les personnages secondaires. Ça nous laisse un champs assez libre d’imagination. On ne sait que leur statut social. Toutefois, il y a beaucoup de personnages et personnellement, je m’y suis perdue assez rapidement avec tous les noms. Surtout qu’à certains moments, certains personnages étaient présentés au début du livre et ne revenait qu’à la fin alors qu’entre temps il ne s’est rien passé avec ces personnages ce qui fait qu’on a complément oublié qui ils étaient. La plume de l’auteur est très « classique ». On sait vraiment que c’est un auteur du XVIIIe siècle. C’est très fin et très adroit. On retrouve bien à travers ses mots, les façons de penser de la société du XVIIIe et c’est très intéressant. Je ne sais pas si on pourrait vraiment dire qu’il y a une intrigue. Ce livre raconte juste les mésaventures d’un maître et de son valet qui n’ont pas vraiment d’objectif et qui parcourent la France au rythme des récits du maître et du valet. Il n’y a pas vraiment d’intrigue, il n’y a pas quelque chose qu’on attend particulièrement à la fin, donc bon... Dans l’ensemble, je dirais que c’est un livre qu’il faut lire une fois dans sa vie pour la culture mais qui n’est pas très passionnant. Il n’y a pas vraiment d’action, ni de rebondissement, ce qui en fait un récit assez long et lent.

Ce livre a été une véritable révélation. Lu à 15 ans, il m'a profondément marqué. Je le recommande