L'empreinte d'un oubli

L'empreinte d'un oubli Pour Max, le cauchemar commence en 2018, au moment même où il envisage une retraite bien méritée. Aucun doute, depuis quelque temps quelqu'un l'épie et le suit. Il sent comme une présence invisible et néfaste autour de lui. Soudain, sa mémoire le propulse dans un lointain passé. Il se souvient... mai 1968, pendant le soulèvement, on avait dix-huit ans. C'était il y a si longtemps, à trois cents kilomètres de là. C'est pas moi qu'ai eu l'idée. Je suis innocent. J'ai rien fait de mal. C'est à cause des autres. Comment dieu est-ce possible ? C'était il y a cinquante ans. Si ça se trouve, les autres sont morts, je me fais des idées, se rassure-t-il. Pourtant, les manifestations anormales deviennent de plus en plus fréquentes et inquiétantes. La « Chose » continue à le hanter. Une espèce d'angoisse inexplicable perturbe son sommeil d'abord puis son quotidien. Max prend une décision. En un demi-siècle, son visage a tellement changé que personne ne le reconnaîtra. Il s'en retourne investiguer anonymement dans la petite ville du midi où il a passé son enfance. Il doit percer cette énigme pour mettre fin à ce cauchemar. Il ignore que la tête des autres aussi a changé et que ce lointain retour en arrière lui réserve une surprise de taille...