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Résumé
LE POINT DE VUE DES ÉDITEURS Du plus loin qu'on s'en souvienne, Zelbes et Trestovars ont toujours vécu en bonne intelligence dans la ville de Treste. Un jour pourtant, la famille (zelbe) du jeune Dizoût a, pour d'indiscernables raisons, dû s'installer dans la cave de l'immeuble où elle occupait naguère un appartement. C'est de cette "caverne" que Dizoût envoie ses lettres à sa correspondante parisienne, mademoiselle Douzemai, à qui il décrit sa ville désormais aussi peu visible qu'est illisible le nouveau destin qu'il partage avec les siens. Convoquant le souvenir, l'interprétation ou le rêve, c'est tout un univers qu'au fil de sa correspondance recrée pour sa lointaine étrangère un jeune garçon plein d'une candeur ardente que le soupçon vient peu à peu éroder : car limites et murs ont apparemment redessiné la physionomie de l'incomparable cité de son enfance ... Bouleversante célébration des pouvoirs de la fiction, superbement écrite et conduite, cette fable puissante qu'habitent les fantômes des heures les plus sombres de notre Histoire - passée et présente - rend aux opprimés et aux exclus le plus magnifique des hommages et s'affirme comme une interrogation majeure sur l'intolérance et la liberté.