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Résumé
Bien que son nom resurgisse de temps à autre dans le paysage littéraire, Charles-Louis Philippe (1874-1909) est un écrivain aujourd'hui délaissé. D'origine provinciale et modeste, il est à la fois poète, critique littéraire, chroniqueur et romancier. Son oeuvre témoigne d'une sollicitude marquée à l'égard des « gens de peu ». Comme il l'écrit à M. Barrès en 1903 : Nous avons été murés comme des pauvres et, parfois, lorsque la Vie entrait chez nous, elle portait un bâton. Nous n'avons eu comme ressource que de nous aimer les uns les autres. C'est pourquoi j'écris toujours plus tendre que ma tête ne le commande. Je crois être en France le premier d'une race de pauvres qui soit allé dans les lettres. Je crois être en France le premier d'une race de pauvres qui soit allé dans les lettres. Ces Contes du Matin doivent leur titre au journal Le Matin qui est alors l'un des plus grands quotidiens de l'époque. Sont ici rassemblés vingt-quatre de ces tableaux de moeurs : drames, comédies, fables, anecdotes. Des histoires minuscules qui résument parfaitement cet écrivain à la voix si singulière, où, à son habitude, « il écrit avec sa vie » en « restant du côté des pauvres ». Charles-Louis Philippe meurt prématurément en 1909. C'est La Nouvelle Revue Française qui entreprit l'édition des Contes du Matin et les publia pour la première fois en 1916.