Black hole : l'intégrale

Une metaphore de l'adolescence sombre et onirique. Une plongée dans un univers pseudo fantastique qui laisse songeur.

Lorsqu'on pose Black Hole après avoir lu la dernière page on ne sait pas trop à quoi on vient d'être aspiré. Est ce seulement une histoire sur l'adolescence et ses dangers, un conte métaphorique sur la découverte de soit dans un mode post explosion des MST, est-ce que l'abandon familiale est au cœur du récit où est ce que c'est juste un gros cauchemar sorti de la tête de Charles Burns? C'est noir, sombre, dérangeant parfois, cru souvent. L'univers graphique nous maintient dans une ambiance de tâtonnement où l'on distingue mal ce qui relève de l'histoire et ce qui relève des pensées de ses personnages. Récompensé par le prix d'Angoulême en 2007 et publié par @delcourt_soleil_bd dans un intégrale réunissant les 6 tomes, voila une bonne lecture à discuter avec nos ados :)

En dépit de somptueux et sombres dessins qui servent parfaitement l’histoire, je n’ai absolument pas accroché à cette histoire, une banale métaphore de l’adolescence. De plus, l’auteur ne se concentre que sur les dérives (drogues, sexe…) C’est, à mon sens, une approche très réductrice de cette période charnière de la vie.

Un univers vraiment particulier et une histoire moyenne. Je n’ai pas du tout accroché.