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Résumé
La longue route Faire le tour du monde est sans doute l'un des plus vieux rêves de l'être humain. Lorsqu'en 1968, le Sunday Times organise la première course en solitaire, sans escale, sans aide extérieure, ni ravitaillement, avec le seul secours du sextant pour s'orienter et en doublant les trois caps - Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn -, ils sont neuf à se présenter au départ, dont Bernard Moitessier. Après avoir presque bouclé son tour du monde, il choisit de ne pas rentrer en Europe, où il avait de grandes chances de terminer en vainqueur, et poursuit sa route pour « sauver son âme ». Ce marin hors norme a voulu aller jusqu'au bout de la résistance humaine et de celle de son bateau, sur une mer tour à tour accueillante ou rugissante comme un fauve. C'est, à l'époque, le plus long voyage en solitaire - 37 455 milles sans toucher terre -, dix mois seul entre mer et ciel, avec les dauphins, les poissons volants, les oiseaux et les étoiles. Dans son journal, il relate son quotidien sur Joshua sous la forme d'un long chant, poème à la mer où l'homme, son bateau et les éléments vibrent à l'unisson. Cette version illustrée de son récit devenu culte, notamment par les propres photographies du marin, permet d'en embrasser toutes les sensations depuis le bord. « Toi qui de cieux en cieux Errant comme un nuage Suis l'instant d'un plaisir Ou l'appel d'un besoin Voyageur, où vas-tu si loin ? » De qui est ce poème. Je l'ignore. Mais est-ce important, de savoir qui l'a écrit ? Puisque je le trouve beau, c'est qu'il répond à un appel. N'est-ce pas la sa raison d'être ? Et cette raison n'est elle pas suffisante ?