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Résumé
Cette longue lettre à Louise Colet, sa maîtresse. Flaubert ne l'a jamais écrite telle quelle. À partir de la correspondance adressée à Louise entre 1851 et 1855 (près de 250 lettres), j'ai bâti ce « faux authentique », sorte de synthèse emblématique de la correspondance du Flaubert des années-Bovary. J'ai eu envie de faire un portrait de Flaubert ou, mieux encore, de le mettre en scène à une époque charnière de sa vie. Cet homme qui se cachait et voulait disparaître derrière son oeuvre, je l'ai imaginé, s'adressant pendant toute une nuit, depuis sa petite chambre de Croisset, à Louise Colet, au moment où il devient véritablement un écrivain. Somptueux mélange de stoïcisme et de misanthropie, de générosité et de scepticisme, de férocité et de bouffonnerie, cette lettre nous révèle un Gustave Flaubert tonique, truculent en diable, aux antipodes de je ne sais quel ermite de Croisset qui aurait-choisi-l'art-contre-la-vie. Ce texte n'est pas seulement un témoignage exceptionnel sur la genèse au quotidien d'une grande oeuvre, il constitue également un très personnel Qu'est-ce que la littérature ? où, à ses idées sur l'art, le roman et la critique, Flaubert mêle des attaques vengeresses contre la bêtise et le grotesque de la vie, décochées d'une plume jubilatiore. André Versaille, fondateur des Éditions Complexe où ce texte est publié. « Une présence immédiate du lecteur, un grand pouvoir d'évocation » M&M. « Le timbre vocal et la sensibilité du "disant" servent l'oeuvre avec beaucoup de présence sans jamais l'asservir ! » G. Cotton, Le Vif/L'express On ne présente plus Alain Carré, dont la voix profonde et chaude a incarné tant d'auteurs au théâtre comme à la radio. Récemment l'UNESCO lui a demandé de mettre en scène l'hommage international à Léopold Sédar Senghor.