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Pierre Loti : le pèlerin de la planète

Aubéron, 2005
Grand Format

Alain Quella-Villéger

Biographies, Mémoires

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Prix neuf
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Résumé

L'oeuvre et la personnalité de Pierre Loti (Julien Viaud, 1850-1923) ont suscité enthousiasmes fervents et fascinations inconditionnelles. Raymond Roussel stipulait qu'il lui fallait chaque jour sa ration de Loti. Marcel Proust était capable d'en réciter par coeur certaines pages. L'homme complexe, hypersensible, attachant, agaçant, passionnant, obsédé par la mort, par la fuite du temps, n'a cessé, en authentique pèlerin de la planète, de rechercher des certitudes, à Jérusalem, dans l'Islam, en Inde, au Pays basque... De son époque il partagea les fièvres: il est l'un des premiers écrivains engagés de ce siècle. Lui même, pourtant si souvent pessimiste, jugea finalement que son existence avait été féerique. "J'adore la vie; j'adore même ma vie à moi, bien qu'elle soit si mélée de sombres choses; je l'adore telle qu'elle est, ne lui reprochant que d'être rapide, instable, de m'échapper, de finir". Analyse de l'homme intime et de l'oeuvre diverse et souvent inattendue, cette admirable biographie, aboutissement de vingt ans de complicité avec les documents les plus rares, les derniers témoins et les lieux eux-mêmes, attire l'attention sur la modernité du "magicien du verbe" et lui redonne sa juste place parmi les plus grands. "Qui m'eût dit qu'en Orient, quelque chose comme du bonheur m'attendait là-bas, au fond de Stamboul [...] un charme dont je ne me déprendrai jamais m'a été jeté par l'Islam, au temps où j'habitais la rive du Bosphore." "Il viendra un temps où la terre sera bien ennuyeuse à habiter, quand on l'aura rendue pareille d'un bout à l'autre, et qu'on ne pourra même plus essayer de voyager pour se distraire un peu." "Il n'y a d'urgent que le décor" "Moi qui, par je ne sais quel phénomène d'atavisme lointain ou de préexistence, me suis toujours senti l'âme à moitié arabe." "J'approche au terme de mon séjour terrestre; je ne désire ni ne redoute plus rien; mais, tant que je pourrai faire écouter ma voix par quelques-uns, je croirai de mon devoir de dire tout ce qui me paraîtra l'éclatante vérité." "Il sera bientôt l'heure de m'en retourner dans l'éternelle poussière, et je m'en irai sans avoir compris le pouvoir mystérieux de tous ces mirages de mon enfance: j'emporterai avec moi le regret de je ne sais quelles patries jamais retrouvées, de je ne sais quels êtres désirés ardemment et jamais embrassés".

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