Le Vallon

J'ai tout bonnement adoré ce livre ! De l'écrire, au style et ce suspense..... Tout est parfait! A lire absolument😉

Hercule Poirot a fini par céder et a acheté une villa à la campagne : Resthaven. Une maison moderne, cubique, avec un beau potager. Pourtant, Hercule Poirot n’aime pas particulièrement la campagne, « la nature manquait trop de symétrie pour qu’il pût l’apprécier »… Ses voisins, les Angkatell, qu’il a connu à Bagdad, l’ont invité à déjeuner. Aussi se rend-il au Vallon à quelques minutes de chez lui, finalement assez flatté de cette invitation (Hercule Poirot est désespérément snob, c’est même lui qui le dit !). Mais c’est un horrible drame qui l’attend : un homme vient d’être abattu d’un coup de revolver près de la piscine. Près de lui, une femme qui tient l’arme… Un court instant, Hercule Poirot croit à une mauvaise blague : un crime de cinéma, à son intention personnelle (ces anglais et leur sens de l’humour !). Une affaire on ne peut plus simple : l’homme, John Christow, un médecin réputé, vient d’être tué par sa femme Gerda. Peut-être par jalousie, ou pour une autre raison, ce que l’enquête pourra découvrir, ou pas. Mais quand les petites cellules grises du détective belge se mettent en marche, impossible de les arrêter, jusqu’à ce que la vérité éclate. Il y avait très longtemps que je n’avais pas relu Le Vallon, aussi je ne me souvenais que vaguement de l’intrigue. Et dans ce roman finalement, ce n’est pas l’intrigue policière qui prime mais plutôt l’ambiance et la psychologie très fouillée des personnages. Ils sont nombreux à être venus passer le week-end au Vallon. Outre le très charismatique Dr Christow et son épouse Gerda (une femme peu sûre d’elle, un peu fade, effacée), les Angkatell (Lucy qui a une imagination débordante, qui dit tout ce qui lui passe par la tête sans penser une seule seconde aux conséquences –mais à qui on pardonne tout car elle est d’une gentillesse désarmante- et son époux Henry, ancien diplomate, très bristish et très patient) ont invité Midge, une lointaine cousine désargentée, Edward et David Angkatell et Henrietta Savernake, une sculptrice « moderne ». Sans compter l’actrice Veronica Cray, voisine des Angkatell, qui fait « une entrée sensationnelle » au Vallon, la veille du meurtre, sous le prétexte de venir chercher des allumettes. Tous ont des relations complexes, des sentiments amoureux entremêlés plus ou moins contrariés, des intérêts divergents… Tous font de vrais suspects. Jusqu’à la révélation finale.  On a presque l’impression d’assister à une pièce de théâtre tant la mise en scène concoctée par Agatha Christie est soignée. Encore une fois, chapeau Chère Agatha !

Comme toujours j'aime les histoires d'Agatha Christie. Celui-ci est une histoire avec Mr Poirot. Pas un de mes préférer mais j'ai quand même bien aimé. Comme toujours on se laisse balader par l'auteure, sans avoir ne serait-ce qu'une seule idée de qui est le meurtrier. Je le conseille mais pour un premier roman qu'on lit de l'auteure.

J'ai lu mon premier livre du challenge #readchristie2021 ! J’ai apprécié retrouver l’écriture d’Agatha Christie mais cette histoire ne m’a absolument pas passionnée. Ce que j’aime voir à chaque fois c’est Hercule Poirot en train de nous démontrer par A+B qui est l’assassin. Dans le Vallon, il est très peu présent à mon grand regret et nous ne sommes pas aux premières loges de l’enquête policière dont je suis très amatrice ! Les personnages m’ont ennuyés, c’est bien un des premiers romans d’Agatha Christie dont je ne suis vraiment pas fan malheureusement ! Ce retour de lecture va donc être encore plus court que d’habitude car que dire de plus ! Je vous avoue que c’est quand même une petite déception, la première de l’année. Il en faut bien une, n’est-ce pas ? Ma prochaine lecture #jelisagathachristie de février sera Rendez-vous à Bagdad Si quelqu'un veut faire une lecture commune, ce serait avec plaisir !

C'est agréable de retrouver poirot et l'écriture de Christie mais je dois avouer que ce tome n'est pas mon favoris... il m'a manqué quelque chose peut-être ne voit-on pas assez poirot...