Le bâtard de Nazareth

Mamzer ! La première fois, c'est un enfant. Le mot, craché, projeté, est un camouflet sur son orgueil. Il ignore ce qu'il veut dire. Il sait seulement que ça le blesse. 📚 Son histoire commence comme ça. L'histoire de l'humanité va changer. Comme ça. Mamzer ! Bâtard ! 🧔‍♀️ Jésus est le fruit d'un viol. Exclu de sa communauté. Il vient malgré lui grossir la masse de ceux qui "affaiblissent" le peuple juif. Ceux que la loi autorise, encourage, à rejeter. A ignorer. C'est contre ces lois radicales que s'élève sa voix. Et celles de tous les rejetés. Autour de lui viennent se greffer les mamzers, les estropiés, les prostitués, les simples d'esprit... 👬 Il va croiser la route d'un autre exclu, illégitime lui aussi, Judas, brillant et dévoré de rancoeur. De cette amitié naîtra d'audacieux projets... Et si Jésus n'avait perpétré aucun miracle ? Si tout ça n'était qu'une fabuleuse fable pour qu'enfin, une religion prône la tolérance et la compassion ? 🤍 Il fallait oser, me suis-je dit. Et l'audace paye, puisque le roman nous embarque dès les premieres pages ! On revisite l'histoire à l'aune de cette blessure profonde, mamzer, accrue par la trahison de celui qu'il croyait un ami, mamzer Jésus, mamzer !

Metin Arditi se fourvoie et de plus tromper ses lecteurs. S'il est tout en fait en droit de ne pas adhérer à la foi chrétienne, il y a t-il nécessité de chercher à réécrire des faits connus et reconnus ? C'est plutot répugnant à lire. Et j'hésiterai avant de lire un nouveau roman de Ardit.

J ai aimé cette description des faits plus à mon niveau de simple mortel

Il faut prendre ce roman pour ce qu’il est à savoir une fiction. Une fiction qui fait se poser des questions et qui interpelle. Elle n’est pas faite pour ébranler le lecteur dans ses convictions mais pour le questionner. Ce livre me rappelle l’évangile selon Pilate. À lire

Sur la vie de Jésus qui modifie de façon cohérente ce qu'on nous a appris sur lui. Il est humain et cherche à humaniser la religion juive.