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Résumé
La lecture des Lettres de mon moulin fait irrésistiblement briller le soleil et chanter les cigales. On se surprend à en lire les dialogues avec un accent du Midi et à humer l'air à la recherche des bonnes odeurs de la Provence. Au fil des histoires, Alphonse Daudet nous narre les anecdotes d'un moment et d'un lieu, de Fontvieille - où se situe le fameux moulin - en passant par la Corse et l'Algérie... Il nous parle aussi de valeurs éternelles - le goût de la liberté, la difficulté d'aimer, la dignité de vivre - et de plaisirs intemporels - les délices de la gourmandise, les vertus du rire... Né à Nîmes en 1840, Alphonse Daudet part dès l'âge de 17 ans à Paris où il collabore à plusieurs journaux, fréquente des salons littéraires et rencontre notamment Flaubert, Tourgueniev et Edmond de Goncourt. À partir de 1865, il se consacre à l'écriture en tant que chroniqueur au Figaro et romancier. À la suite d'un voyage en Provence, il écrit les premiers textes qui feront partie des Lettres de mon moulin ; ils paraîtront sous la forme d'un feuilleton dans le journal L'Événement pendant l'été 1866 sous le titre de Chroniques provençales. La plupart de ces récits sont restés parmi les plus populaires de notre littérature. Son premier roman, autobiographique, est Le Petit Chose, paru en 1868, dans lequel il évoque son passé de maître d'études au collège d'Alès. En parallèle de ses travaux de romancier et de dramaturge (il a écrit dix-sept pièces), il n'oublie pas son travail de conteur et publie en 1872 Tartarin de Tarascon, son personnage mythique. Mais la maladie ravage les dernières années de sa vie ; l'humour cède alors la place à l'ironie acide dans la peinture des Moeurs parisiennes, qui réunissent ses derniers récits. Il décède le 16 décembre 1897 à Paris, à l'âge de 57 ans.