Les enfants de l'empire. Vol. 1

Je reconnais la beauté de l’ouvrage, moi qui ne suis pas adepte de manga j’ai apprécié le graphisme de celui-ci. J’ai un avis mitigé sur ce premier tome, j’ai apprécié découvrir (une partie) les mœurs de l’époque, et en apprendre un peu plus sur cette partie de l’histoire de la Corée, ce qui me donne envie d’approfondir, ce qui est un point positif. Cependant je n’ai pas été emballé par l’histoire en tant que telle, pas les personnages, ni les dialogues. J’ai l’impression que ce livre s’adresse peut être à des lecteurs.ices plus jeunes, j’ai trouvé la narration assez basique et naïve, mais je contrebalance quand même en disant que c’est peut être aussi fidèle aux échanges de l’époque, de la culture. C’est intéressant de voir le pays commencer à s’occidentaliser, et je trouve que ça pousse à la réflexion sur la préservation des traditions ou non, sur ce point sensible qu’est de vouloir ressembler à ce qui est vendu comme « mieux » tout en restant fidèle à ses racines. De ce point de vue ça donne envie de voir si les prochains tomes vont explorer plus en profondeur ce sujet. Je n’ai malgré tout pas réussi à véritablement rentrer dans cette lecture, je l’ai terminé en pensant « oui bon ». Ni nulle ni vraiment agréable.

Merci à Gleeph et les éditions Delcourt pour m avoir proposé de découvrir ce 1er tome qui s ouvre sur une page de l histoire de la Corée peu abordée dans les mangas : l invasion par le Japon. Le récit se situe dans les années 30 et illustre a travers la relation conflictuelle entre 2 lycéens : Arisa jeune fille riche et moderne pétrie de culture occidentale et son camarade Jun attaché aux valeurs traditionnelles de la société coréenne mais étrangement attiré par le libre esprit de la jeune fille. L auteur détaille des éléments historiques en fin de chapitres. Le découpage est original et rappelle les romans graphiques. Le récit explore les contrastes entre une population attachée à des valeurs traditionnelles (tenue vestimentaire) et une société qui intègre les codes de la culture japonaise et influences de l occident. Curieuse de voir comment l histoire des 2 personnages va évoluer dans cette époque charnière.👍

Je sors une nouvelle fois de ma zone de confort avec cette bande dessinée, mais j’avoue avoir été tout de suite séduite par cette couverture et son dessin ! Parfois, il me suffit de très peu de choses pour foncer tête baissée vers une nouvelle histoire. Si je ne connaissais pas Yudori avant ma lecture, j’ai eu l’envie d’en savoir plus sur cette autrice. 🔎 En résumé : Deux enfants que tout oppose, Arisa et Jun, vivent depuis peu sous le même toit à Gyeongseong (l’actuelle Séoul), qui est sous occupation japonaise. Ces deux enfants, l’une héritière d’un riche marchand et l’autre pauvre, issu de la noblesse d’antan, vont apprendre à se connaître et, qui sait, peut-être débuter une histoire à deux ? 🔎❤️ Pourquoi j’ai aimé cette histoire : 🖌 Je me le répète, mais qu’est-ce que c’est beau ! Ces jolies cases colorées, avec ce dessin clair, fin et détaillé, nous transportent tout droit dans cette Corée occupée ! J’ai adoré les pages de notes, dans un style très « carnet de croquis », pour ajouter des informations sur les habitudes culturelles de l’époque. 👉 Mais, il y a un mais. Si je ne perds pas de vue que l’histoire est un premier tome qui pose la situation et les personnages, j’ai trouvé ma lecture un peu longue. Cela m’a paru frustrant, car l’idée de départ est vraiment bonne, et j’ai sincèrement apprécié découvrir un pays que je connais très peu ! ❤️👉 L’argument qui va te faire craquer : Si tu veux en savoir plus sur la Corée des années 30, fonce ! Tu serais surpris.e ! 💭 La citation : « Les bonnes manières veulent qu’on attende la fin du générique. » 👉 Tu as aimé ça ? Alors tu aimeras cette BD ! 🎥 Le Voyage de Chihiro (pour la romance entre deux ados que tout oppose).

L'auteure nous plonge dans une période méconnue, les années 30 en Corée. A cette époque, le pays est dominé par le Japon et l'Europe est vue comme un continent avec des moeurs jugées très modernes. Nous suivons la vie d'Arisa Jo, la fille d'un riche marchand et Jun Seooon, un jeune homme issu d'une famille ayant perdu la gloire suite à l'occupation du Japon. Il vit désormais au service de la famille de cette jeune fille avec sa mère. Un des points forts de cette BD est d'abord la qualité graphique. Les traits sont fins, les détails sont particulièrement soignés, aussi bien l'expression des visages que la nourriture si importante dans la tradition asiatique. Nous sommes dans une BD mais qui reprend clairement les codes du manga avec certaines actions lentes, des arrêts sur les expressions des visages. Concernant l'histoire, on peut dire qu'elle est prometteuse. Nous avons envie de savoir comment va évoluer la relation entre cette jeune fille aux manières modernes et ce jeune homme timide et pris en tenailles entre son éducation et son envie de mieux connaître cette jeune fille si troublante. Merci à Gleeph et aux éditions Delcourt pour la découverte de cette très belle BD.

J'ai lu le livre de Yudori dans le cadre d'un partenariat entre Gleeph et les éditions Delcourt, et quelle découverte ! Déjà, ça paraîtra anecdotique pour certains, mais sachez que ce livre en tant qu'objet est beau ! Relié, dos toilé et surtout des illustrations en couleurs qui apportent à l'histoire un petit quelque chose en plus. La colorisation et les dessins semblent parfois rendre hommage aux dessins asiatiques du début du XXème siècle. Les deux personnages principaux de l'histoire, Jun Seomoon et Arisa Jo, sont non seulement attachants, mais aussi atteints d'un défaut spécifique qui les rend d'une certaine manière uniques. Issu d'une famille noble déchue et orphelin de père, Jun souffre d'un complexe d'infériorité et semble totalement misanthrope. Arisa est quant à elle la fille d'un riche marchand et en tire une certaine arrogance en plus du prestige social. C'est justement le personnage d'Arisa qui cristallise les enjeux de cette histoire se déroulant en 1929 dans la Corée occupée par le Japon. Dans un pays profondément ancré dans les valeurs traditionnelles, la jeune fille au mode de vie "occidental" est montrée du doigt et inquiète autant qu'elle attire. Au fil du récit, la vision et le statut de la femme sont sous-jacents dans les interactions entre les différents personnages. Ma seule inquiétude réside dans le fait que j'ignore jusqu'à quelle année se déroulera la saga des "Enfants de l'empire", et quelles épreuves terribles de l'Histoire pourraient attendre Jun et Arisa. À découvrir sans plus attendre !