Ce qu'elle a laissé derrière elle

Impossible de lâcher ce roman ! Double temporalité avec 2 femmes combatives et courageuses J'ai été révoltée, atterrée, écœurée qu'un hôpital psychiatrique comme Willard ait vraiment existé et que de tels sévices aient été commis en toute impunité sur des êtres humains qui pour certains d'entre eux n'avaient rien à faire là 😱 Merci à mon amie Mamicha pour ce très bon conseil lecture 📚

Une belle double temporalité et ses deux très beaux personnages Clara en 1929 et Izzy en 1995. Il traite d'un lieu ayant existé Willard NY un hôpital psychiatrique et par conséquent des internements abusifs tels qu'on les pratiquaient au siècle dernier si l'on ne "rentrait pas dans le moule" : pauvreté, alcoolisme , dépression, homosexualité ou bien encore désaccord familial. La maltraitance, le manque d'hygiène, les traitements inhumains y étaient quotidiens! La méconnaissance des maladies mentales de l'époque (les premières thérapies sont arrivées en 1960) poussaient à des expérimentations barbares! Nous suivons Clara jeune internée car aux yeux de sa famille elle n aime pas l homme attendu....et Izzy jeune ado adoptée avec un lourd passé qui va être amenée à découvrir ce lieu et faire des recherches pour retrouver le devenir de Clara. J'avais beaucoup aimé le précédent roman de Ellen Marie Wiseman,La vie qu'on m'a choisie, ce dernier confirme mon goût pour son écriture. Les questions réponses sur Willard à la fin du roman donne vraiment envie d'en savoir plus!

Pourquoi ce livre: la thématique de l'internement dans un asile public m'a interpellée, ainsi que les 2 temporalités du récit (début des années 30- 1995). Mon avis: J'ai été bien immergée par les deux histoires principales du roman. J'ai été émue par le passé difficile de Lizzie (époque: 1995) et par la descente aux enfers de Clara (époque: 1929- début des années 30). Les traitements subis par les "patients" de l'asile publics sont d'une atrocité sans nom, et d'une dureté telle qu'il m'était difficile de lire certains passages. C'est une lecture poignante, à laquelle j'ai cependant trouvé quelques longueurs dans la partie se déroulant dans les années 30. Ce constat m'a empêchée de pleinement m'immerger dans la lecture, et de ressentir toutes les émotions que j'aurais souhaité, bien que j'ai eue le cœur serré à plusieurs occasions. Je ne peux tout de même que conseiller cette lecture en raison de la qualité du travail de recherche de l'autrice, qui rend un bel hommages à ces malheureuses personnes internées, certaines sans raison valable (les saines d'esprit).

C’est une sortie du mois de mars chez Faubourg Marigny, Ce qu’elle a laissé derrière elle est une histoire dramatique, mais magnifique. J’ai adoré suivre Clara dans les années 30 et tout autant Izzy dans les années 90 (à partir de 1995). 2e livre de l’autrice que je lis, j’espère en lire davantage. Ses histoires sont poignantes et apportent un éclairage nouveau sur ce que vivaient et vivent les femmes et jeunes femme. Un drame entre passé et présent qui traite notamment des asiles psychiatriques. Bien d’autres sujets intenses et fort en émotion sont abordés dans le roman. Je vous en parlerai lors de sa sortie. Si vous ne connaissez pas encore Ellen Marie Wiseman, foncez. Soit avec «La vie qu’on m’a choisie » ou par celui-ci.

Au présent, Izzy est une jeune fille de 17 ans qui vit avec Peg et Harry, sa famille d’accueil, sa mère étant emprisonnée après avoir tué son mari. Au passé, on est en 1930 à Willard, un asile où Clara est internée après avoir refusé d’épouser un homme que son père lui destinait. Lorsque Peg et Harry proposent à Izzy de les aider à cataloguer les objets trouvés dans un asile abandonné depuis plusieurs années, Willard, la jeune fille sent que son destin va basculer. C’est donc un roman choral à double temporalité où l’on découvre d’une part l’histoire d’izzy et d’autre part celle de Clara. Deux femmes qui m’ont beaucoup touchée. L’histoire de Clara est bouleversante, tout ce qu’elle a subi est absolument révoltant. C’est l’époque où les femmes pouvaient être internées sur la simple volonté des hommes, pour dépression, alcoolisme, homosexualité, dispute, perte d’un enfant, désobéissance tout simplement ! Et on assiste donc à Willard à des méthodes de « soin » totalement révoltantes, qui n’en ont que le nom. Celle d’Izzy est aussi touchante car elle va déjà de famille d’accueil en famille d’accueil et elle n’est pas bien acceptée dans son lycée. J’ai eu le cœur brisé à plusieurs reprises… Heureusement dans tout cela il y a des personnages qui apportent beaucoup de lumière et de positivité. La fin m’a beaucoup émue. Les rebondissements ne manquent pas ni les révélations, peu importe l’époque dans laquelle on évolue, et on se retrouve donc dans un véritable page turner. J’ai frôlé le coup de cœur et je ne peux que vous le recommander !