La popularité de ce livre sur Gleeph
Résumé
13 novembre 2015 : les attentats contre le Stade de France, les cafés parisiens et le Bataclan tuent 130 personnes et en blessent près de 500. Qui tient la main du diable ? Au même moment, l'écrivaine Etty Mansour est sur le point d'accoucher de sa seconde fille. Peut-on se perpétuer en pleine tragédie ? Parmi les kamikazes meurtriers, un seul ne se fera pas exploser : Salah Abdeslam. Il avait la folie des grandeurs, se prenait pour le roi du monde, était dévoré par la frustration. Marquée par la violence qui a irradié sa propre famille, Etty Mansour décide d'affronter le mal jusqu'à ses racines et d'écrire ce que Truman Capote appelait un « roman-vérité ». Quatre ans d'enquête, cinquante entretiens incroyables entre Bruxelles et Paris, notamment avec la fiancée de Salah Abdeslam : l'écrivaine a exploré la psychologie du terroriste jusqu'aux abysses mettant sa sensibilité au service d'un récit hors norme. Seule la littérature peut transformer un tel déluge de violence. Etty Mansour met des mots sur le silence de Salah Abdeslam : c'est sa ligne de défense, mais aussi un redoutable piège. Au-delà de cette personnalité double, elle donne des clés historiques, sociales, religieuses et idéologiques pour saisir toute la portée du séisme de la radicalisation islamique. Il n'y a pas un héros dans ce livre mais un choeur qui porte une tragédie. Par sa force, sa rigueur, le souffle de son écriture, Convoyeur de la mort est un livre d'une somptueuse humanité.