Derrière les panneaux il y a des hommes

Ce roman montre bien le désespoir de la perte d'un enfant. On connaît dès le début le coupable, de ce fait, ça change la donne l'objectif et on se centre plus l'histoire sur le ressenti, les sentiments et sur ce que font les parents. En particulier, le ressenti du père que je trouve formidablement retranscrit. Par contre gros bémol sur le langage vulgaire (dégueulasse), qu’il y a tout au long du livre, ainsi qu'un gros côté sexuel présent qui m'a énormément dérangé. Si Séverine N’avait pas décrit ce livre comme un livre exceptionnel, je ne l’aurais pas fini et je l’aurais abandonné bien avant la fin, car tout ceci m'a beaucoup gêné.

La noirceur humaine à son paroxysme. Un chef d'oeuvre de la littérature policière. A l'avenir, vous réfléchirez à deux fois avant de vous arrêter sur une aire d'autoroute...

Un kidnapping d’enfant… Un va et vient entre les différents personnages sur les aires d’autoroute. Personnages complexes et travaillés qui se rencontrent, se traquent, s’épient. Un style original, un rythme dans l’écriture, incisif et poétique. Une intrigue qui tient la route, un polar atypique.

Dès les premières pages, on est embarqué par le style fort, le texte parfois cru, les personnages d’une noirceur profonde développés par l’auteur. Des portraits croisés qui donnent envie de tourner les pages sans s’arrêter et nous embarquent dans un récit qui défile comme un road movie, à cent à l’heure! Impatient de découvrir un nouveau Joseph Incardona !

Un roman sombre, très sombre, au rythme haletant et aux mots percutants. C'est parfois cru, glauque mais l'auteur a su nous emporter avec ses personnages au travers de ce monde à part que sont les aires d autoroute