Darling

Je n'oublierai jamais ce livre que ma belle soeur m a fait découvrir. La dure vie que certaines ont vécu, le détachement avec lequel Darling en parle... J ai aimé le sans filtre de ce livre, ca fait mal certes mais pas de chichi pour faire comprendre la douleur Darling, vous êtes admirable ❤

Ce livre m’a fait traverser différentes émotions, j’ai été en colère, j’ai été triste et heureuse. Darling a une force de vivre incroyable!

Je ne suis pas fan de l'auteur et du genre;, les histoires réelles m'ennuient. Pourtant, sur le conseil d'une amie j'ai vu le film. Qui m'a retourné l'estomac et laissé un profond sentiment de malaise. Puis, elle m'a prêté le livre. Et là, je retrouve la même ambiance, les mêmes ressentis, en multiplié car mon imaginaire crée davantage que face au film. Le style incisif qui n'épargne aucun détail sans en faire trop, le mélange de forme de textes (article de journaux, interview, et narration) permet de s'ancrer encore plus dans la véracité de l'histoire. On éprouve la douleur, la peine, mais aussi une certaine indifférence avec un certain détachement qui fait froid dans le dos face à cette vie tourmentée. À découvrir !

Réalité ou fiction, la frontière est mince tant l’histoire de Catherine, « Darling », est sombre (et c’est un euphémisme...). Ma première rencontre avec Jean Teulé, à travers ce « roman-biographique ». Je ne pense pas que « Darling » soit le roman le plus adapté pour faire connaissance avec cet auteur au style si particulier. Pour en revenir à Darling, disons que le récit est éprouvant, comme a pu l’être la vie de cette jeune femme à qui rien n’a été épargné. Entre colère, dégoût et compassion, j’ai survécu à cette lecture pour le moins difficile. J’ai même ressenti de la honte à certains moments... Honte d’avoir ri, à la lecture des propos de Catherine, dont la lucidité et l’humour m’ont surprise. Une lecture très atypique, donc, qui va me marquer pour longtemps, je crois, avec cette envie d’enlacer Darling pour lui dire combien la vie peut être belle, aussi.

Aussi loin que je me souvienne j’ai toujours éprouvé de la sympathie pour Jean Teulé. J’aimais le personnage, sa gouaille, son franc-parler lorsqu’il passait dans des émissions littéraires. Je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai été énormément affecté par son récent décès. Mais ça a largement contribué à me lancer dans la lecture d’un de ses livres. Pourquoi commencer par Darling ? Probablement parce que le sujet - celui des violences conjugales - me touche plus particulièrement. Je n’ai toutefois jamais été le témoin du degré de violence subi par sa cousine. Dieu merci ! Il y a des gens pour qui les bonnes fées se penchent sur leur berceau dès la naissance. Dans le cas de Darling ou plutôt Catherine Nicolle, les dieux de la malchance avaient décrété que sa vie s’apparenterait à un long chemin de croix. Dès le berceau elle ne recevrait aucun amour parental. Ce qui contribuera largement à susciter chez elle des lacunes sur le plan affectif, ainsi qu’un certain déficit intellectuel, qui la conduira à ne faire que des mauvais choix. Et quel mauvais choix ! Elle ne pouvait tomber sur pire raclure que ce Joël Épine. Entre ses mains elle va subir des sévices que même l’humour de Jean Teulé ne pourra amoindrir. En effet, ce dernier ne nous épargne aucun détail. On découvre chez l’auteur un style très imagé, organique… sûrement à mettre au crédit de son passé dans la BD. Et c’est à ce sujet qu’il faut mettre en garde lecteur. C’est un ouvrage à ne pas mettre entre toutes les mains. En dépit de cette mise en garde, j’ai aimé rentrer dans le quotidien de cette cousine. Un quotidien que de nombreuses anonymes doivent partager avec elle. Et que je trouve salutaire de mettre en lumière. Avec Darling, j’ai entrouvert la porte de l’univers de Jean Teulé. Je compte bien l’explorer dans un avenir proche. Adieu et merci monsieur Teulé.