Le métier de mourir

Rescapé du camp de Treblinka où fut décimée sa famille,Belleface est devenu soldat de métier. De légionnaire en Indochine à officier émérite de Tsahal pour finir colonel de l’ALS , il livre une guerre de position et d’usure au checkpoint de Ras-el-Bayada entre la mer et l’aridité des paysages immémoriaux à la frontière israélo-libanaise. La récente présence de Favrier, jeune soldat français sombre et exalté dont les raisons de son engagement l’interpelle , le questionne aussi sur sa dramatique histoire familiale. Peut-on dormir du sommeil des justes quand les souvenirs vous assaillent, les secrets remontent à la surface d’une mémoire que le barrage de la solitude ne parvient pas à endiguer? La tristesse, la colère et la justice se reflètent dans le regard noir d’un homme qui à vu la mort de trop près. Tel le mythe du juif errant, Belleface est un personnage tragique aux errements mystiques qui lui confèrent une dimension mystérieuse. Partagé entre suivre sans peur sa destinée de soldat et le besoin revélé de transmettre un héritage à un enfant qu’il n’a jamais eu,ce soldat dont l’histoire n’a pas retenu le nom trouvera-t-il la consolation qui lui permettra de poser son âme ? Un bel ouvrage dont l’écriture rend bien compte de l’aridité des paysages de terres meurtries et de la solitude d’un homme face à l’immensité bleue et la venue d’un jeune soldat peut-être porteur d’un espoir.

J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire, puis beaucoup de mal à comprendre l’intérêt du livre, comprendre vers où nous allions, j’ai sauté beaucoup de passage (trop) descriptif et avec très peu d’intérêt… Certains passages étaient quand même très bien écrits avec un plaisir de les lire mais je retombais vite dans l’ennui. Soulagée quand j’ai fermé le livre… Note : Je j’ai pas lu la quatrième de couverture, peut-être à tord pour ce livre ?