La marcheuse

Récit d'une jeune adolescente syrienne, muette et que l'on devine autiste qui ne peut s'empêcher de marcher en permanence au point d'être attaché au poignet de sa mère. Elle possède le talent d'écrire et dessiner ce qui lui permet d'avoir un imaginaire très fort. Lors d'une rare sortie elle va être prise au piège des barrages militaires et se retrouver en plein cœur de la guerre et des bombardements. Coincée dans un souterrain, elle va trouver du papier et raconter sa vie et ses derniers jours. roman très dense avec des sentiments exacerbés fort bien décryptés et analysés. Un vocabulaire riche, le style peut paraître parfois lourd par ses longueurs et la présence constante du" je", même si elle prend le lecteur à témoin. Le thème est quand même la guerre, les attaques chimiques et la mort et pourtant il se dégage de cette histoire une forme de poésie qui n'adoucit pas l'horreur du sujet me fait comprendre et accepter le mot " fatalité ".

L histoire est très émouvante mais j ai eu du mal à penetrer le monde de Samar Yarzbek. L'horreur de la guerre dans les yeux d une adolescente, éprise de poésie...à découvrir tout de même.

Récit de la descente en enfer de la Syrie, à travers les yeux d’une jeune fille différente. Cela change de ce qu’on a l’habitude de lire sur la Syrie.

L'histoire semblait intéressante mais le style ne m'a pas convaincu.