Si ça saigne

Quatre nouvelles dans lesquelles Stephen King, le maître de l’horreur, revisite sa géographie intime. Coutumier de gros thrillers qui ont nourri des séries à succès (“Under the Dome”), ou tutoyé le cinéma d’auteur (“Shining” de Kubrick), Stephen King revient régulièrement à la forme courte, nouvelles ou brefs romans parfois proches de la littérature générale. L’horreur ou la terreur n’ont pas forcément besoin du surnaturel pour s’épanouir. Ce nouvel opus, “Si ça saigne”, propose quatre histoires bien différentes : un jeun garçon offre un téléphone portable à un vieil homme atrabilaire ; un quidam sans importance meurt et le ciel et les étoiles l’accompagnent dans le néant ; l’enquêtrice de “L’Outsider” revient aux affaires, et enfin, clin d’œil au métier d’écrivain pimenté d’autodérision, les affres d’un auteur qui n’arrive pas à mettre en chantier un roman. Blessures de l’enfance Parcourant ses territoires favoris, l’État du Maine en particulier, King revisite en même temps sa géographie intime, l’enfance, les blessures jamais guéries autour desquelles des vies construisent ou se défont. On peut s’étonner de sentir dans ces pages couler à ce point le lait de la tendresse humaine dont parle Shakespeare. Ces nouvelles - la première en particulier, sont le théâtre d’un adieu mélancolique à l’enfance, une manière d’automne de l’innocence atteignant presque le niveau d’incandescence du “Corps”, le plus beau de ses récits , magnifié par le film de Rob Reiner “Stand by Me”, en 1986. Lorsqu’il franchit la ligne d’ombre l’avertissant que les parages de la prime jeunesse doivent être laissés en arrière, l’adolescent voit venir à sa rencontre des fantômes déconcertants : comment rester fidèle aux émotions, aux aspirations dont on a, petit, senti qu’elles devraient être celles de toute une vie, en échappant à l’emprise mortifère du passé ? Il s’agit ici moins de retrouver le temps perdu que de ravauder les mémoires : on écrit, alors, pour guérir le présent.

Recueil de quatre nouvelles dont celle qui donne son titre au livre reprend le personnage de Holly Gibney face à une créature similaire à celle croisé dans 'L'Outsider'. Encore une fois, le Maître nous régale !

J, attendais ce nouveau livre avec impatience et au final j'étais très déçue malgré les bonnes critiques lus dans divers magazines... Sur les 4 nouvelles il y en a une seule que j'ai apprécié mais sans être exceptionnelle non plus !!

un recueil de nouvelles qui est un bon cru. Rien d’exceptionnel mais du régulier, notamment le texte qui donne son titre au bouquin

Quatres nouvelles bien écrites... Mais qui ne me suffisent pas ! Chacune d'elles est bien écrites, mais me laissent sur ma faim, j'en attendais plus du King. Une lecture qui reste agréable mais qui manque de sa plume.