Ne pars pas sans moi

Jolie histoire qui se vit à travers des e-mails uniquement. Et pourtant, on a l’impression de vivre à travers les personnages, de voyager avec eux aussi bien physiquement que mentalement. Une belle histoire de quête de soi, d’amour fraternel et de sentiment de famille ou d’appartenance.

La force de ce roman épistolaire de ces adolescents ce frère, cette sœur ces enfants à l’enfance maltraitée écrasée, massacrée La force de l’amour mutuel qui les porte qui les tient les maintient la tête hors de l’eau hors de la vague hors de l’horreur La force de leur lien qui résiste et les pousse à rêver à une vie plus belle meilleure plus douce moins violente C’est l’histoire de Bea et Ezra de Bea qui s’en va qui s’enfuit et de Ezra qui reste qui résiste à l’envie de se sauver lui aussi Bea et Ezra la sœur et le frère sans père presque sans mère la maltraitance les coups, les blessures Mais toujours leur amour plus fort que toute la violence du monde

J’ai bien aimé ce livre. Ces lettres étaient touchantes, quelques larmes ont coulé.

L'histoire d'une fugue, d'une histoire, d'une famille. Une histoire d'une famille magnifique mais difficile, ou la violence est mélangée à l'amour. L'histoire de deux adolescents en quête du bonheur. Une écriture parfaite pour toucher aussi bien adolescents que plus âgés 🎀

Bea est une jeune fille perdue et détruite par sa famille. Elle décide alors de fuguer pour peut-être enfin changer de vie, avoir celle qu’elle mérite. Mais il y a détail qu’elle ne peut pas abonner, Ezra son cadet. Elle lui laisse alors une adresse email pour qu’ils puissent s’échanger sur les tournants de leur vie respectives. J’ai trouvé les plumes très confondues et particulièrement légère. Les protagonistes sont incroyablement attachants et l’histoire tellement bouleversante. Ce bouquin fait référence à une vie de famille tourmentée par la violence du beau père et le manque d’attention de la mère. Il y a un point d’honneur à mettre sur ce roman, quoi que vous viviez, n’ayez jamais honte d’en parler en tant que victime, ce n’est pas vous le problème mais bien ceux qui vous font traverser ce par quoi vous passez !