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Résumé
... Du paysage imaginaire idéalisé à l'atelier, l'artiste change progressivement l'angle de vue. Ce sont désormais les feuillages, les troncs, les ombres projetées, les reflets dans l'eau qui retiennent son attention. D'un point de vue extérieur à la nature, le regard du peintre a finalement atteint l'arbre dans ses détails devenus les motifs d'une peinture en quête d'autonomie et d'abstraction. De tout temps, les artistes ont eu recours à l'arbre. Nul besoin d'en dessiner les détails ou d'en préciser l'espèce. Marqueur stylistique, l'arbre est un fil précieux pour suivre l'évolution de la peinture. Si l'eau et les ciels ont souvent été étudiés comme des éléments dominants du pré-impressionnisme puis de l'impressionnisme, la forêt est le motif par excellence des peintres de l'école de Barbizon. Entre 1850 et 1920, la peinture de paysage va délaisser progressivement la forêt au profit de l'arbre. À une conception romantique de la nature va succéder une recherche d'abstraction et d'autonomie de la touche (de Monet à Van Gogh), une recherche structurelle (de Cézanne à Mondrian), et devenir, avec le travail sur les ombres, le support par excellence de toutes les expériences chromatiques des impressionnistes aux fauves. (suite sur le rabat de 4e...)